65e anniversaire de la fondation de la Fédération Syndicale mondiale, organisation internationale de classe Les grandes orientations de la lutte syndicale de classe sont données ? l’occasion du 9e Congrès National du NEHAWU d’Afrique du Sud

dimanche 3 octobre 2010
par  Alger républicain

65e anniversaire de la fondation de la Fédération Syndicale mondiale, organisation internationale de classe
Les grandes orientations de la lutte syndicale de classe sont données ? l’occasion du 9e Congrès National du NEHAWU d’Afrique du Sud

Parallèlement ? ce congrès qui s’est tenu du 27 au 29 septembre, un Séminaire International, le 27 ème, a regroupé les délégués syndicaux de nombreux pays.

Ses principaux objectifs ont été les suivants :

  • Donner l’occasion aux délégués d’interagir avec la FSM et de la comprendre aussi bien comme un Syndicat International du Public et Allié aux Employés.
  • Echanger les expériences sur les questions de la globalisation capitaliste et du calendrier de l’offensive impérialiste contre les intérêts de la classe ouvrière.
  • Discuter des sujets de la Révolution Cubaine et de la solidarité avec Cuba.
  • Donner aux délégués l’occasion de faire une analyse des impacts de la crise globale sur les emplois, la pauvreté, les droits humains et les droits syndicaux.
  • Élaborer une plateforme sur les problèmes des droits humains et sur la démocratie dans le Continent Africain.

Georges Mavrikos a exposé au cours du congrès du NEHAWU les orientations de lutte de la FSM dont il est le secrétaire-général.
En voici des extraits :

"Le 9e Congrès de la NEHAWU se tient ? un moment crucial de la lutte de classe de la classe ouvrière du monde. Nous vivons une période de profonde crise du capitalisme. Aux Etats-Unis, au Japon, dans l-Union Européenne la crise économique est profonde. Les centres de l’impérialisme sont au centre de la crise.
La dette totale des Etats-Unis est de 12 millions de millions de dollars.
La dette totale du Japon est de 11 millions de millions de dollars
Beaucoup de pays capitalistes plus petits comme la Grèce, la Lithuanie, la Hongrie, la Bulgarie, le Portugal ont une dette qui dépasse les 100°/° de leur PIB.

Aux Etats Unis, 7 millions de postes de travail ont été perdus depuis le début de la crise.

En Espagne le chômage est de 23°/°. En Grèce , l’an dernier 8,7°/° et cette année, 13°/° et le chiffre officiel du chômage atteindra 20°/°.
Le capital, les capitalistes dans cette période de crise sont de plus en plus agressifs. De plus en plus cruels.
Leurs gouvernements qu’ils soient néo conservateurs ou socio démocrates, frappent les droits des travailleurs.

En Grèce et en Hongrie, ils réduisent les salaires de 15°/°

En France, en Italie, en Grande Bretagne les privatisations sont généralisées.

Partout l’âge de la retraite s’élève.

Ils privatisent la santé, l’éducation et la sécurité sociale.

De plus, la crise économique du système capitaliste donne naissance ? des compétitions fortes inter capitalistes et inter impérialistes. L’agression de l’impérialisme augmente dangereusement.
C’est cela le capitalisme : chômage et pauvreté, barbarie et exploitation.
Mais ce système social peut-il apporter des solutions pour les peuples ? Non.

Est-ce que le capitalisme peut acquérir une face plus humaine ? Non.

Est-ce que le système d’exploitation sera notre avenir et celui de nos enfants ? Non. Ca ne se peut pas. C’est impossible.

L’avenir de l’Humanité, l’avenir de la classe ouvrière, c’est le socialisme. Seulement, le socialisme.

Les grandes luttes des syndicats de lutte de classe, les grandes grèves en Europe, en Grèce, en France, au Portugal, en Turquie, en Asie, en Inde, au Pakistan, au Bangladesh prouvent que la classe ouvrière a ses propres propositions. Elle a ses buts.

La FSM célèbre cette année les 65 ans depuis sa fondation le 3 Octobre1945.
Nous sommes fiers de l’histoire de la FSM. 65 ans de luttes de classe. Toujours aux côtés des gens qui combattent pour leur indépendance nationale, pour la liberté et le progrès social. Des luttes contre le racisme et l’Apartheid..

Vous savez que la sphère de l’internationale des syndicats a deux pôles. L’un, la FSM fondée en 1945 comme je l’ai déj ? dit et l’autre la Confédération Syndicale Internationale (CSI) qui s’appelait CISL fondée en 1949 et qui a changé de nom en CSI lors de son congrès ? Vienne.

Ces deux organisations syndicales internationales expriment deux mondes différents dans les syndicats. Elles expriment deux points de vue différents.

D’un côté la FSM croit aux principes de la lutte de classe et de l’autre la CSI croit ? la collaboration de classe et aux politiques du FMI.
D’un côté c’est la FSM qui soutient la Révolution Cubaine, le Venezuela et la Palestine et de l’autre la CSI qui soutient Israël, qui calomnie Cuba, qui calomnie Hugo Chavez.
D’un côté c’est la FSM qui lutte pour renverser le capitalisme et de l’autre c’est la CSI qui a pour but de le moderniser.

L’outil de base de la CSI est l’argent et l’achat des syndicalistes.

L’outil de base de la FSM est notre idéologie, notre politique, notre histoire et l’internationalisme prolétarien.

Aujourd’hui la FSM existe dans 120 pays. Et nous sommes en pointe.
Nous préparons notre 16e Congrès de la FSM qui se tiendra ? Athènes du 6 au 10 Avril 2011 ? Athènes, en Grèce.
Nous y invitons tous les syndicats de lutte de classe.
Nous adressons ? tous une invitation ouverte.
(…)

Et jusqu’en Avril 2011, nous souhaitons ensemble avec nos frères d’Afrique du Sud et d’autres syndicats organiser une Conférence de la FSM pour la Solidarité avec le Peuple Palestinien. Parce qu’aujourd’hui les impérialistes des Etats Unis font pression sur le peuple palestinien pour qu’il accepte les conditions d’Israël."

RI

02.10.10