Communiqué du Collectif communiste Polex sur l’assassinat du jeune militant antifasciste français : il faut savoir reconnaître le visage du fascisme

lundi 10 juin 2013

Un jeune militant antifasciste est mort à Paris, assassiné par des voyous d’extrême-droite. Durant une journée entière, les médias français ont donné l’occasion aux politiciens du PS, de la Droite, de condamner unanimement la mort d’un homme, comme s’il s’agissait d’un regrettable accident de la route.

Nous savons bien pour l’avoir déjà connu qu’il s’agit de tout autre chose, d’un crime politique dont la responsabilité incombe au fascisme français, toujours présent et prêt à flamber dès que les conditions s’y prêtent ; ce sont les mêmes qui formaient « les Ligues » en 1934, les pro-nazis en 1942, les tueurs OAS en 1960, et qui furent, avec « Occident », les fondateurs du Front national actuel.

Depuis quelques mois, ils expriment au grand jour leur xénophobie et leur haine de la démocratie et du communisme. La crise sociale et économique actuelle, le chômage et la précarité, la destruction des conquêtes sociales, mis en œuvre successivement par les gouvernements des présidents Sarkozy et Hollande, sont le terreau où fleurissent les criminels fascistes.

Ils doivent être châtiés par la justice. Cependant, la lutte nécessaire contre le fascisme, unissant démocrates et révolutionnaires qui veulent transformer le monde, ne peut être confiée à ceux qui nourrissent les idées d’extrême-droite par leurs politiques d’austérité au service du capitalisme transnational. C’est vrai en France et dans les autres pays d’Europe, qui connaissent les mêmes politiques néfastes, et de ce fait, les mêmes résurgences du fascisme.

Collectif communiste Polex

Paris, le 08 juin 2013