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Coronavirus : les USA, modèle-phare de la propagande capitaliste, croulent sous le chiffre record des morts du coronavirus (partie 1)

vendredi 1er mai 2020, par Alger republicain

Le coronavirus a frappé tous les pays capitalistes du monde avec plus ou moins de puissance et de dégâts.

Les fondements mêmes de la société mondiale ont été ébranlés, démontrant que le capitalisme est incapable de venir à bout du coronavirus. Les peuples doivent en prendre acte pour abattre ce système vomi par tous les peuples.

Les USA n’ont pas été épargnés. Ainsi la plus grande puissance impérialiste du monde est touchée de plein fouet au cœur même de son économie. Le « rêve américain » tant vanté pour attirer une masse de main-d’oeuvre qui tire les salaires vers le bas et fait monter les profits en a pris un coup.

La crise sanitaire du coronavirus apparaît comme une crise majeure inégalée. Contrairement à ce que pourrait penser le naïf gobant les discours larmoyants des politiciens du Capital, cette crise a permis au patronat américain de jeter à la rue plus de 10 à 15 millions de travailleurs. Mais il faut savoir ce qu’est réellement le système économique des USA que l’on donne en exemple partout, où tout est privé, y compris les services de santé. Tout est payant, le coût du traitement contre la coronavirus est estimé à 35000 de dollars. De plus, dans cette plus grande puissance du monde, plus de 35 millions de personnes n’ont pas de couverture maladie, tandis qu’une autre partie importante n’est que très partiellement couverte. Evidemment, comme dans la plupart des pays capitalistes, nombreux sont les travailleurs sans aucune protection sociale qui se retrouvent du jour au lendemain sans revenu. Plus de 40 millions d’Américains vont à la soupe populaire pour se nourrir. La pauvreté au USA, (touchant selon les estimations plus de 45 millions de personnes) a atteint un niveau inégalé. Le peuple américain regarde et subit avec anxiété et la peur sans comprendre les tenants et les aboutissants de cette crise dévastatrice.

Un triste bilan place les USA en tête pour le nombre de morts avec près de 50000 morts et 1 557000 cas ; chiffres provisoires. A comparer avec la Chine, avec un milliard cinq cent mille habitants, qui a réglé en à peine 2 mois le problème du coronavirus et seulement 4000 morts. Pourtant la Chine n’est pas considérée comme un pays socialiste au vrai sens du terme, mais ses dirigeants pro-capitalistes n’ont pas encore osé démantelé le système public de santé accessible à tous.

La Chine a pris appui sur les traditions de mobilisation populaire forgées tout au long d’une histoire de luttes implacables contre la féodalité et les ingérences impérialistes remporter la lutte contre le virus. D’où le déchainement de l’hystérie des dirigeants US incapables de justifier le nombre de morts résultant de leur incurie.
Autre exemple, le Vietnam n’a enregistré pour le moment aucun mort.

Tous les pays riches et en particulier l’Europe toute entière sont dans une situation d’une gravité exceptionnelle. Le nombre de mort ne cesse de grimper, près de 90000 mille décès et 1100 000 cas de contamination au coronavirus. Un chiffre tout à fait provisoire qui risque encore de grimper. Les mêmes politiques produisent les mêmes effets. Dans les pays pauvres c’est pire, mais la médiocratie occidentale évite d’en parler.

A. KADRI