D’où viennent les informations sur la Syrie ?

lundi 21 septembre 2015

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Syrie
DR Sputnik

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Peut-on obtenir des informations objectives dans la mesure où elles ne viennent que de sources comme l’Etat islamique d’une part, ou d’organisations comme les White Helmets, accusées de propagande contre le régime du président syrien Bachar el-Assad d’autre part ?

Une des plus grandes organisations humanitaires, les White Helmets a été accusée de propagande anti-gouvernementale visant le régime de Bachar el-Assad. Elle est également accusée d’encourager l’intervention étrangère dans le pays. Selon la journaliste Vanesse Beeley, les White Helmets ne sont qu’une couverture pour les forces cherchant à diaboliser le président syrien et à aider les terroristes.
Sur le site de cette organisation, on lit qu’elle a déjà sauvé plus de 20.000 personnes des deux parties au conflit syrien et que les White Helmets s’inspirent des principes d’humanité, de solidarité et d’impartialité.

Cependant, Mme. Beeley estime que les White Helmets ainsi qu’une autre organisation, la Syrian Observatory for Human Rights, sont utilisées pour justifier la politique occidentale d’armer et d’encourager les insurgés en Syrie. Dans le même temps, les agences d’informations les plus chevronnées comme l’AFP et Reuters se réfèrent aux données reçus par ces organisations.

« Si vous regardez comment les White Helmets sont apparus, vous verrez que la création de cette organisation a été financée par le Royaume-Uni, les Etats-Unis et les partis politiques de l’opposition syrienne. On a toute de suit l’impression qu’un élément d’impartialité est bien probable dans cette organisation »,

estime-t-elle, interrogée par Sputnik.

D’après la journaliste, les White Helmets diabolisent le gouvernement de Bachar el-Assad et encouragent l’intervention étrangère en Syrie. Le leadeur des White Helmets écrit pour le Washington Post. Ils sont également très actifs sur les réseaux sociaux dont Facebook, Twitter, etc.

Ainsi, on se rend bien compte que presque toutes les informations qu’on a de Syrie passeraient par le filtre occidental et seraient politiquement engagées.

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Sputnik

08.09.15