France : Importantes manifestations de mécontentement des forces populaires

vendredi 11 mars 2016
par  Alger républicain

Après les décisions, déjà nombreuses, antidémocratiques et antipopulaires, du pouvoir de François Hollande, celui qui n’a concrétisé aucune de ses promesses électorales, celui qui a trahi ses électeurs, celui qui applique les mesures les plus réactionnaires de soumission au patronat, les masses populaires ont crié le 9 mars dernier dans une forte mobilisation leur colère dans les rues de la capitale française et d’autres villes de France.

Les syndicats, même les réformistes, ont été contraints d’appeler à des grèves notamment dans les transports publics et dans d’autres secteurs, contre le projet de la loi et la prétendue réforme du code du travail qui, en fait se plie aux volontés du patronat.

Miryam El Khomri, la pauvre lampiste mise en avant comme un fusible par Hollande, Valls et Macron et la grosse bourgeoisie française ne sait plus où donner de la tête devant la colère des travailleurs, des retraités, des étudiants et des jeunes lycéens réunis dans leurs luttes pour dénoncer ce projet rétrograde et réactionnaire. Projet qui, s’il était appliqué, ferait reculer de plus d’un siècle les acquis obtenus grâce à ses luttes par la classe ouvrière française.

Il faut rappeler et souligner que pour sa part, la jeunesse avec ses organisations d’étudiants, de lycéens et des mouvements de jeunes n’est pas restée passive. Elle aussi est descendue dans les rues des villes pour rejeter ce honteux projet de loi du droit du travail élaboré par le gouvernement social-démocrate, avec l’aide du patronat, bien entendu. Projet scandaleux que veulent mettre en route les socio-démocrates au pouvoir.

Miryam El Khomri a simulé un report de 15 jours pour l’application de cet inique projet et ainsi tenter de freiner ce vaste mouvement de mécontentement. Mais rien n’y a fait, 500 000manifestants ont crié leur hostilité à cette politique qui vise à précariser davantage les salariés, à réduire les pensions de retraite, à supprimer les avantages sociaux et à griller l’avenir des jeunes sans perspectives.

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Malik Antar

10.03.16