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Hommage du Parti Algérien pour la Démocratie et le Socialisme à notre regretté et cher camarade Ibnou Zahir Bessa, dit Zoheir

dimanche 31 août 2025, par Alger republicain

Mesdames, Messieurs, Chers amis et camarades,
C’est avec une profonde émotion et une immense douleur que nous rendons hommage à notre camarade et frère de lutte, IbnouZahirBessa dit : Zoheir, militant communiste révolutionnaire et cadre dirigeant du Parti de la Démocratie et du Socialisme (PADS). Zoheir s’éteint, mais son héritage politique et ses enseignements marxistes-léninistes continueront à guider les luttes de la classe ouvrière, des paysans pauvres en Algérie.
Tout au long de sa vie, Zoheir a incarné l’esprit de lutte révolutionnaire contre l’exploitation capitaliste, en particulier la lutte des ouvriers, des paysans pauvres et sans terre. Son engagement indéfectible pour les masses populaires, qu’il s’agisse des ouvriers des villes ou des petits paysans des campagnes, était fondé sur la conviction que seul un parti ouvrier révolutionnaire, structuré sur la base des principes du marxisme-léninisme, pouvait mener à la victoire du socialisme, et puis du communisme . Il savait que ce chemin serait difficile, semé de luttes acharnées, d’obstacles et de sacrifices, mais il n’a jamais fléchi. Son appel constant aux jeunes camarades était clair : “Patience, sacrifice et persévérance, car le chemin de la révolution n’est ni facile, ni sans douleur. Il est celui du combat.”
Zoheir a toujours souligné que la construction d’un véritable parti ouvrier révolutionnaire ne se faisait pas dans l’illusion d’une “réforme douce” du système capitaliste. Il rejetait l’idée que l’émancipation des travailleurs pourrait venir par des compromis avec la bourgeoisie ou par l’adaptation au système capitaliste. Il croyait fermement qu’il était nécessaire de détruire les bases du capitalisme, de renverser le régime des grands propriétaires fonciers, de démanteler les structures de pouvoir et de domination bourgeoises, pour poser les bases d’une société socialiste, puis communiste. Zoheir n’a jamais eu d’ambitions personnelles ou de considérations opportunistes. Son seul désir était de consacrer son intellect et son énergie à la construction du socialisme, et ce, au prix des plus grands sacrifices.
Dans la tradition des révolutionnaires marxistes-léninistes, il s’est investi dans le cadre de la révolution agraire, beaucoup plus dans la région de Tiaret début des années 70, en menant un combat sans compromis contre les grands propriétaires fonciers, une lutte fondamentale dans le processus de destruction du capitalisme dans les campagnes et de ses formes les plus archaïques. Comme il l’avait si souvent répété, l’émancipation des travailleurs n’était pas un don de l’État bourgeois, mais une conquête arrachée à travers le combat de classe.
En plus de son engagement politique de terrain, Zoheir a marqué l’histoire de notre mouvement par sa contribution théorique. Ses écrits et ses analyses, que ce soit dans SawtEchâab ou dans ses études académiques, ont été une arme puissante contre l’idéologie dominante. Son étude sur la céréaliculture coloniale, par exemple, est un témoignage de son approche matérialiste historique, une analyse rigoureuse des rapports de production qui ont façonné l’histoire coloniale et post-coloniale de l’Algérie. Zoheir n’a jamais cessé de défendre le marxisme-léninisme comme la seule science capable de comprendre les contradictions du capitalisme et de guider la classe ouvrière vers son émancipation totale.
Nous garderons dans notre mémoire son immense effort d’analyse et ses précieuses contributions à l’étude de la situation nationale et internationale, qu’il a poursuivis ces derniers mois avec une rigueur inlassable malgré son extrême fatigue. Ce courage intellectuel et sa vigilance jusqu’aux derniers instants, restera pour nous un exemple de fidélité révolutionnaire.
Zoheir était un homme de principes, mais aussi un homme d’action. Dans les moments les plus difficiles, il n’a jamais abandonné sa tâche d’organiser et de renforcer les bases d’un mouvement révolutionnaire. À travers son action inébranlable, il a sauvé le journal Alger Républicain qu’il a dirigé en tant que directeur, permettant ainsi à une voix marxiste-léniniste indépendante de continuer à exister face aux pressions et aux compromis du système en place. Ce journal est resté un bastion de résistance, un outil d’éducation et de mobilisation pour les travailleurs et les masses populaires.
Camarades, le départ de ZoheirBessa n’est pas une fin, mais un appel à la continuation de la lutte. Nous devons, comme il nous l’a souvent répété, rester fermes dans notre engagement pour la révolution socialiste, et cela malgré les épreuves. Nous devons faire vivre son héritage par une organisation révolutionnaire toujours plus forte et plus déterminée, prête à affronter les contradictions du capitalisme moderne et à bâtir le communisme.
À Fouzia, ses filles Assia, Sabrina et Fériel, nous adressons nos condoléances les plus sincères. Nous vous assurons de notre solidarité totale et indéfectible. Zoheir, comme tous nos camarades disparus, n’a pas vécu en vain. Il a tracé un chemin pour nous. Ce chemin est celui de la lutte sans compromis pour la libération des travailleurs et la construction d’un monde socialiste et communiste.
Camarade Zoheir, tu nous as quittés, mais tu demeureras à jamais dans la mémoire des femmes et des hommes combattants qui refusent la résignation et qui veulent remettre ce monde debout, tant qu’il restera injustement renversé. Ton optimisme inébranlable, ta fidélité sans faille à la cause des opprimés et ton exemple de dignité guideront les générations futures. Ta combativité, portée jusqu’à ton dernier souffle, continuera d’inspirer tous ceux qui poursuivent le combat pour la justice et le socialisme.
Alger le 31 août 2025
Parti Algérien pour la Démocratie et le Socialisme