Il y a cinquante-sept ans, l’Algérie perdait le docteur Georges Counillon.

jeudi 4 avril 2013
par  Alger républicain

Militant du Parti communiste algérien, le docteur Georges Counillon s’était porté volontaire, à la demande de Larbi Ben M’Hidi, un des six dirigeants du FLN, pour monter un hôpital au maquis des Aurès.

Il quitta, au mois de décembre 1955, l’hôpital psychiatrique de Blida (HPB) où il exerçait en qualité d’interne auprès du docteur Frantz Fanon.

Âgé de 25 ans, il était marié et père d’un enfant. Son épouse était institutrice à Blida. Né à Bab el Oued où sa mère était directrice d’école, il fit ses études à Alger. A l’université d’Alger, il connut Maurice et Josette Audin (dont il fut le voisin, en 1954, à la rue de Nîmes), les frères Daniel et Gabriel Timsit, Salah Mohamed Saïd, Georges Hadjadj, étudiants en médecine comme lui.

A la cellule des étudiants communistes, il connut Smaïl Bendjabellah, Abdelaziz Benmiloud. A Blida, il militait à la section du PCA avec Ali Longo, Abdelkader Hannachi, Abdelkader Babou, Odet Voirin, Bachir Korchi, Célestin Moréno, et d’autres militants qui participèrent au transport, vers les maquis de la zone qui deviendra la wilaya 4, des armes détournées, le 4 avril 1956, par Henri Maillot.

Quelques jours à peine après son arrivée au maquis des Aurès, sans avoir eu le temps de remplir la tâche pour laquelle il s’était engagé auprès de la direction du FLN, il connut une mort tragique que décrit Tahar Ouettar dans son roman « l’AS ». La mort tragique que subirent, en même temps que lui, Laid Lamrani, Georges Raffini, André Martinez, Abdelkader Belkhodja et Roland Siméon (lire « Les Tamiseurs de sable » de Medaci).

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Mohamed Rebah

03.04.2013

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Sources :

Socialgérie : Les violences interalgériennes
S.Hadjerès : Frantz Fanon

Témoignages de : Josette Audin
Bachir Korchi (Blida)
Mohamed Kerrouche (ancien d’Alger rep.)