Il y a un demi-siècle Nouredine Rebah trouvait la mort dans un combat disproportionné

dimanche 10 octobre 2010
par  Alger républicain

Il y a un demi-siècle Nouredine Rebah trouvait la mort dans un combat disproportionné

.

Nouredine Rebah qui avait milité dans le mouvement étudiant puis ? l’UJDA (Union de la jeunesse démocratique) avec la responsabilité de secrétaire nationale, était un militant enthousiaste capable de communiquer ? ses jeunes camarades dans l’action son élan révolutionnaire, la force de ses convictions.

Ayant milité dès octobre 1955 dans les CDL (Combattant de la libération), après les accords FLN/PCA de juillet 1956, il intégra l’ALN. Dans un premier temps il fut nommé commissaire politique et affecté ? la katiba dirigée par Ali Khodja. Bien que menacé par un colonel de l’ALN anticommuniste, atteint d’un sectarisme qui frisait la paranoïa, il se battit avec un courage exemplaire tout en réaffirmant ses convictions sans cependant tomber dans le piège de la provocation qui lui fut tendu.

Ce colonel, Slimane Dehilès, convoqua une assemblée de 500 combattants et cadres de l’ALN afin de condamner devant cette assemblée Nouredine Rebah ? une fin tragique. Mais Omar Oussedik s’y opposa et il eut la vie sauve.
Il trouva une mort héroïque mort au court d’un combat disproportionné en septembre 1957. Il n’avait que 25 ans ? !

Toutes nos pensées fraternelles sont aujourd’hui avec sa famille et ses amis de combat. Son frère Mohamed qui n’a de cesse de rappeler ce que furent les combats des communistes durant la guerre de libération nationale a publié il y a quelques mois « Des chemins et des Hommes » aux Editions Mille-Feuilles d’Alger. Alger républicain en a fait écho dans son édition de mars dernier. Ce livre évoque notamment ce que fut l’existence de Nouredine, certes courte, mais d’une grande densité ? et sa fidélité au marxisme-léninisme dans la défense des intérêts nationaux intimement liés ? ceux des masses laborieuses.

Malik Antar

9 octobre 2010