Le Comité des journalistes algériens solidaires avec le peuple sahraoui adresse aux instances internationales une pétition pour soutenir le combat de la mère Takber Haddi

mercredi 26 août 2015

Le CJASPS a déposé une pétition de soutien à la citoyenne sahraouie Takber Haddi. Cette pétition destinée au secrétaire général de l’ONU, et aux responsables de l’Union Africaine, l’Union Européenne, la Ligue arabe et l’Union des nations sud-américaines (Unasur).

L’annonce a été faite au siège d’Alger du centre d’information de la République arabe sahraouie démocratique, avec la précision du choix de la journée du 20 Août : la Journée nationale du moudjahid. Une date qui renvoie à la fois au “combat libérateur” national et au soutien des Algériens à la lutte du peuple marocain, “lors de la déportation du sultan Mohamed Benyoucef, devenu Mohammed V”.

Le CJASPS affirme sa fidélité "aux valeurs de la Révolution et à l’image de ses aînés, continue à soutenir le combat juste et légitime du peuple sahraoui pour le recouvrement de sa liberté et de sa dignité”.

Le document rappèle son soutien à la mère Haddi dont le fils, Mohamed Iamine Haidalla, a été assassiné par des colons marocains, dans les territoires occupés du Sahara occidental. Il exige une enquête sur le lâche assassinat. Il dénonce “l’horreur de l’occupation marocaine et la sauvagerie raciste des ultras de la fallacieuse thèse ‘Sahara marocain’ à l’image de ceux de ‘ l’Algérie-française’ ”.

Le meurtre du jeune Haidallah, ravi à la fleur de l’âge (21 ans), est loin d’être un cas isolé. Le Comité “dévoile l’impunité dont bénéficie l’occupant” marocain. Aussi, il appelle les institutions internationales destinataires de la pétition “à agir, conformément à la légalité internationale et à veiller au respect de la Charte des droits de l’Homme”.

Il lance également un appel “pressant” à tous les journalistes dans le monde, pour “briser le black-out médiatique”, qui entoure la question de la dernière colonie en Afrique.

La pétition de soutien du CJASPS à Mme Haddi a été lancée dès la fin juin. Des journalistes, des universitaires et chercheurs, des artistes, des militants des droits de l’Homme et du mouvement associatif en Algérie et à travers le monde l’ont signée. Des combattants de la guerre de Libération nationale, parmi lesquels les moudjahidate Louisette Ighilahriz, Annie Steiner et Zoulikha Bekkadour font partie des signataires.

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Par Ameyar Hafida

Repris de Liberté du 20 août 2015