Le PAGS (Parti de l’avant-garde socialiste) a été traîtreusement dissous il y a près de 20 ans ! Son fantôme continue de hanter les nuits des anticommunistes de tous bords.

lundi 28 mars 2011

Le PAGS (Parti de l’avant-garde socialiste) a été traîtreusement dissous il y a près de 20 ans ! Son fantôme continue de hanter les nuits des anticommunistes de tous bords. Ceux qui avaient enterré trop vite le parti des travailleurs et l’idéal qu’il incarnait, se demandent maintenant si c’est vraiment la fin de l’Histoire, si le « cadavre » n’était pas encore en train de bouger. Au-delà du sigle, jamais le besoin objectif d’un tel mouvement ne s’est fait autant sentir pendant ces années noires du déferlement de l’intégrisme islamiste, du néolibéralisme sauvage, du bâillon imposé aux travailleurs, de la paupérisation d’une grande partie de la population, de la dispersion des forces de progrès, de l’hégémonisme planétaire et agressive de l’impérialisme, notamment US.

On ne comprendrait pas sinon pourquoi on assiste aujourd’hui à certaines attaques anticommunistes ou anti-pagsistes « d’un autre âge ».

Un exemple : nous sommes tombés aujourd’hui sur un pamphlet haineux, contre les militants du Pags, dans le blog de « le Matin dz », repris d’un autre site « free Algérie » intitulé : « portrait du militant du PAGS ». L’auteur ‘courageux’ de la diatribe voulait signer son attaque sous un pseudonyme : « Ramdani Belaid », malheureusement pour lui, (est-ce le fait du hasard ou la manigance d’un pagsiste toujours vivant ?) le nom de l’auteur réel est apparu à coté du pseudonyme, il s’agit de « Badjadja Abdelkrim, consultant en archivistique ».

Ce personnage est une vieille connaissance ! Régulièrement, sous quelle impulsion ? , il publie des textes pour dire qu’il n’a jamais été pagsiste. On le « comprend » quand il s’était installé dans les pays du Golfe, il n’avait pas intérêt à être ne serait-ce que rose !

Effectivement, ce personnage n’a jamais été militant du PAGS, mais pour son malheur, il s’était rapproché de ce parti à Constantine, pour faire comme beaucoup d’intellectuels arrivistes, s’en servir comme tremplin … Mais pour son malheur, encore une fois, à cause d’une écoute téléphonique, il est ramassé, dans les années 80, dans une répression féroce qui frappe les militants du PAGS à Constantine. Pour son malheur, cette arrestation lui fait rater une promotion rêvée par lui : être à la tête des archives à l’échelle nationale.

Au lieu d’incriminer la répression exercée par le pouvoir et la police politique contre les militants de progrès et les citoyens, il fait une fixation sur le Pags et ses militants « objet de son malheur  ». Pendant les jours noirs passés dans les locaux de la police, les militants communistes soumis aux pires tortures ont malgré tout porté à bout de bras Badjadja pour ne pas le laisser s’effondrer comme « une poule mouillée ». Ils ont fait leur devoir. Aujourd’hui ils ne peuvent être d’aucun secours pour soigner cette fixation qui demande une autre thérapie !

Ces détails sont donnés pour éclairer un peu le personnage, mais reste à déterminer qui impulse ses attaques anticommunistes. Question subsidiaire : pourquoi le Matin dz et Free Algérie ouvrent aujourd’hui leurs colonnes aux élucubrations de ce personnage et ses attaques indignes contre les militants du PAGS ?

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25 mars 2011

A. Noureddine