Le Président d’honneur de l’association France-El Djazaïr harcelé par le MAK

dimanche 15 octobre 2017

Communiqué :
«  Harcèlement et insultes menaçantes à l’encontre de Bernard Deschamps, ancien député communiste du Gard, Président d’honneur de l’association France-El Djazaïr par une organisation séparatiste complotant pour déstabiliser l’Algérie avec le soutien de l’Etat d’Israël dénommée »MAK".
 
 Suite à une lettre ouverte adressée par Bernard Deschamps à Patrick Le Hyaric, directeur du quotidien l’Humanité exprimant son désaveu quant à la présence à la dernière fête de l’Humanité d’un stand du MAK (Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie) Bernard Deschamps a reçu plusieurs lettres d’insultes émanant de cette officine et de ses sbires.

 Passons sur la vulgarité inouïe des propos tenus, et attardons nous sur la réponse de la prétendue « porte parole de la présidence du gouvernement provisoire kabyle en exil » qui accuse Bernard Deschamps d’antisémitisme pour avoir évoqué l’accueil fait par Israël au président du MAK, Ferhat Mehenni. Cette porte-parole d’un gouvernement fantoche autoproclamé prend la défense du représentant d’Israël à l’ONU Danny Danon, opposant de droite à Netanyahou, partisan de la poursuite de la colonisation et ancien vice-ministre de la défense.

 Dénoncer la politique coloniale de l’Etat d’Israël suffit à taxer notre président d’honneur d’antisémitisme.

 Comme si l’islamophobie explicite du MAK n’était pas elle-même un acte hostile vis à vis de ses autres sémites que sont les arabes et les musulmans d’Afrique du Nord.
Le projet d’indépendance du MAK pour la Kabylie consiste de fait à créer une enclave pro- Israélienne en Afrique du Nord. Le MAK veut faire de la Kabylie une nouvelle colonie israélienne, Israël Etat colon par excellence, contribuant au projet de déstabilisation de l’Algérie. Pas étonnant que ces tristes personnages s’affichent sans scrupule avec un groupe d’extrême droite champion de l’islamophobie comme "Riposte laïque”, ou encore Robert Ménard, Éric Zemmour, BHL, Éric Raoult, Valérie Boyer, le CRIF, UPJF, Jacques Kupfer, chargé des relations internationales du LIKOUD, et Danny Danon. Les menées séparatistes visant à faire éclater l’unité de l’Algérie indépendante ne datent pas d’hier. A certains moments de l’histoire récente le pouvoir colonial français à également joué cette carte biaisée.

 L’association France El Djazaïr condamne explicitement les agissements de cette officine néo coloniale et se déclare solidaire de son président d’honneur Bernard Deschamps.

 Elle rappelle que les habitants de la Kabylie ont sacrifié leurs vies et leur liberté pour l’indépendance de l’Algérie, y compris dans le Gard en particulier dans le bassin d’Alès. Certains de leurs descendants sont aujourd’hui des piliers de notre association et rejettent comme l’ensemble de nos membres, citoyens français et algériens originaires de différentes régions, ces manœuvres abjectes tentant de diviser l’Algérie et de recoloniser les habitants de cette belle région qui ont fait face à l’occupant français et où s’est tenu le congrès de la Soummam.

 Notre vocation est la promotion de l’amitié entre nos deux peuples, elle passe par le respect de l’indépendance de l’Algérie et de son unité acquise au prix du sang de ses martyrs.

 C’est dans cet esprit unitaire que nous commémorerons le 17 octobre prochain à Nîmes et Alès, les victimes de la police du gouvernement français assassinées le 17 octobre 1961."
 
Le Conseil d’administration de France El Djazaïr :

Jean ASSELMEYER, Oucine BENCHOUYEB, Michel BERTHIER, Pierre CLECH, Madjid DAGHMOUS, Fatima DAHO, Marianne DURAND, Sadok GHARBI, Said MEZGHENA, Ali TOURKI, Abdelaziz ZITOUNI.

le 13 octobre 2017