Pourquoi Twitter a bloqué les journalistes cubains le 26 juillet ?

samedi 3 août 2013

Beaucoup de journalistes cubains se réveillèrent ce 26 juillet sans compte Twitter, d’autres virent comment dans le courant de la matinée le réseau social les informait qu’ils avaient atteint la limite maximale de twitts permis, sans que ce fut certain. Tous sans exception répercutaient en 140 caractères la grandeur de Cuba et le lever du jour à Santiago.

Le 26 juillet dans la Patrie, date glorieuse pour les Cubains. Des milliers d’hommes et de femmes dans le monde, solidaires de Cuba, ressentent comme la leur la cause de la Moncada, qui s’est déroulée il y a 60 ans.

Des leaders de 7 pays latino-américains et caribéens étaient à Santiago de Cuba. Tous sont venus remercier pour la solidarité et l’exemple que la Révolution Cubaine donne au monde. Tous sont venus pour profiter de la tribune et demander la fin du blocus de Cuba et son exclusion de la liste des pays qui patronnent le terrorisme.

Jusque là, cela semble le compte-rendu d’une journée héroïque qui a commencé avec le réveil de Santiago, le matin de la Sainte Ana, source d’inspiration pour la presse cubaine qui à travers les réseaux sociaux apporte au monde la vérité.

Cependant, twitter, dans ce cas, a peur de cette vérité dite depuis Cuba et retwittée par des milliers d’amis dans le monde. Pourquoi ont-ils peur de nous ? Pourquoi nos idées doivent-elles être réduites au silence ?

Aujourd’hui, je pense à Marti :
« des tranchées d’idées valent plus que des tranchées de pierres »
ou
« une idée juste depuis le fond d’une grotte peut plus qu’une armée ».
C’est pour cela que Twitter nous bloque.

Les étiquettes Victoria DE LasIdeas et Cuba, avec Santiago de Cuba et Caserne Moncada ont rapidement pris position sur la toile et ils n’ont pas supporté les arguments en faveur de Cuba.

Pour ceux qui supposent que sur la toile, il y a une liberté d’expression, là, ils en ont la preuve. Le combat dans le cas de Cuba n’est pas égal.

Par Belkys Perez Cruz

Cubaperiodistas.cu 27 juillet 2013

traduction Françoise Lopez

Cubasi France Provence


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