Tunisie  : Halte ? la répression policière en Tunisie ! Le camarade Mohammed Ben Belgacem du Parti du Travail Patriotique et Démocratique de Tunisie arrêté et passé ? tabac

samedi 29 janvier 2011

« Le camarade Mohamed Ben Belgacem, membre du Parti du Travail Patriotique et Démocratique de Tunisie, qui venait de distribuer un tract au cours d’une manifestation ayant eu lieu hier 26 janvier sur l’Avenue Bourguiba ? Tunis, a été arrêté par des éléments de la police.

Il a été emmené au poste situé rue de Yougoslavie et violemment passé ? tabac ; le camarade souffre d’une fracture ; une de ses dents a été cassée.

Le Parti du Travail dénonce les pratiques policières du gouvernement en place, et rappelle les demandes du « Front du 14 Janvier » pour démanteler le système policier répressif mis en place par le régime déchu.

Khaled Falah, membre du comité fondateur du Parti du Travail Patriotique et Démocratique de Tunisie »

Le soi-disant gouvernement de transition tunisien prépare ouvertement les conditions de la restauration d’un Ancien Régime « rénové », d’une révolution sans révolution.

Couper le bras de ben Ali pour conserver le corps pourri de l’appareil étatique dictatorial au service des intérêts de la bourgeoisie tunisienne et de l’impérialisme français et occidental.

Le peuple tunisien n’est pas dupe.

Par les manifestations, la grève, par le canal syndical mais avec des revendications politiques, le peuple Tunisien exprime sa colère et sa protestation par rapport aux tentatives de récupération par les classes dirigeantes tunisiennes et manifeste sa recherche d’une réelle alternative ? cette « révolution sans révolution ».

Face aux manifestations populaires, le « nouveau pouvoir » manifeste son absolue continuité avec l’ancien. La répression brutale comme réponse aux légitimes aspirations populaires ? la démocratie et ? la justice sociale.

L’agression envers le camarade Mohammed Ben Belgacem, membre d’un des partis représentant une alternative potentielle, le Parti du Travail Patriotique et Démocratique de Tunisie, est pour nous, communistes français, inacceptable, et prouve l’état de faiblesse politique du pouvoir en place actuellement en Tunisie.

Nous manifestons notre solidarité pleine et entière avec le camarade Mohammed Ben Belgacem !

Solidarité également avec tous les camarades victimes de la répression policière en Tunisie avant et après la chute du dictateur !

Solidarité avec le peuple tunisien dans sa quête d’une réelle alternative révolutionnaire au schéma de « révolution sans révolution » mis en avant par les classes dirigeantes du pays !