Tunisie : communiqué du Parti Unifié des Patriotes Démocrates après l’assassinat de Mohamed Brahmi

vendredi 26 juillet 2013

Ce jour, 25 juillet 2013, vient d’être assassiné notre camarade, le martyr Mohamed Brahmi, coordinateur général du Courant populaire, dirigeant du Front populaire et député à l’Assemblée constituante.

C’est le troisième crime politique commis contre la révolution sous le gouvernement de coalition actuel dirigé du mouvement En-Nahdha, après l’assassinat de Lotfi Naqd et du camarade martyr Choukri Belaîd, le 6 février dernier.

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Le Parti unifié des Patriotes démocrates :

  • Condamne avec force cet crime politique ignoble, adresse ses condoléances à la famille du martyr Mohamed Brahmi, à ses frères de lutte dans le Courant populaire, à ses camarades du Front populaire.
  • Considère que le gouvernement de coalition porte la responsabilité entière de ce crime, à sa tête le mouvement En-Nahdha qui a soutenu le terrorisme et protège ceux qui le pratiquent.
  • Il appelle les masses populaires à manifester, à occuper les rues et les places publiques, à proclamer la désobéissance civile jusqu’à la chute du pouvoir en place.
  • Il exige la fin du pouvoir politique en place et ses trois institutions : gouvernement, présidence et assemblée constituante.
  • Il invite les partis démocratiques et progressistes, les organisations nationales, les composantes de la société civile à constituer un gouvernement de salut national.
  • Il appelle les institutions militaires et sécuritaires à assurer la protection des Tunisiens et de leurs biens collectifs et individuels, le respect de la volonté du peuple tunisien.

Gloire au peuple révolutionnaire

Éternité à nos martyrs

Honneur à la Tunisie


Alger républicain s’associe à la condamnation de ce crime abject. Il exprime sa solidarité totale aux démocrates et progressistes tunisiens dans leurs luttes pour faire barrage aux criminels qui s’abritent derrière l’Islam, pour la préservation des libertés démocratiques menacées par les forces de la réaction obscurantiste.