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Le mouvement populaire du 22 février contre Bouteflika, déchu de son piédestal depuis, et plus fondamentalement contre l’ensemble du pouvoir d’Etat, résumé par la formule cinglante « yetnahaw gaa » (ils doivent tous être enlevés), ce mouvement populaire a fait sauter tous les interdits au droit de manifester dans les rues.
Ouyahia, l’ancien chef du gouvernement, qui fanfaronnait en prévenant les citoyens que le pouvoir savait disperser les manifestations illico presto, doit aujourd’hui se mordre les doigts en méditant les leçons de l’histoire. Non seulement il n’a pu étouffer ces manifestations contre le 5ème mandat de Bouteflika , mais il a été emporté par le fleuve populaire auquel il ne s’attendait pas.
Zoheir Bessa
1er mai 2019
La Fédération Syndicale Mondiale, au nom de ses 97 millions de membres dans 130 pays des 5 continents, salue la célébration de la Journée Internationale des Travailleurs 2019 avec le slogan : « Les richesses appartiennent à ceux qui les produisent ! »
Nous saluons les travailleurs du monde entier et leur rôle irremplaçable dans la production de tous biens et services nécessaires pour couvrir tous les besoins contemporains des peuples au niveau international. Nous honorons l’histoire de la (…)
Travailleurs, organisez-vous pour démanteler ce régime mafieux qui vous opprime et enrichit les plus riches !
Pour la première fois depuis 1992, date de l’instauration de l’état d’urgence, les travailleurs algériens pourront ce 1er mai 2019, comme leurs camarades du monde entier, manifester librement dans la rue contre l’exploitation et l’oppression capitalistes. Cela est le résultat du mouvement populaire entamé le 22 février contre le régime corrompu et le 5ème mandat de Bouteflika qui a (…)
Le régime politique que recouvre le terme de « système » couramment employé par la rue, est pour moi inséparable du régime économique installé dès le début des années 1980.
Ce sont des réformes libérales et néo-libérales imposées par des forces sociales internes – fortement opposées aux options économiques des années Boumediene-, par des organisations internationales (Banque mondiale, FMI et plan d’ajustement signé en 1994) et les pouvoirs qui se sont succédé depuis l’ère Chadli qui a installé et défini les règles de fonctionnement de ce régime.
Omar Bessaoud,
économiste
[* Ouvriers, petits paysans, jeunesse populaire, intellectuels de progrès faites entendre vos aspirations politiques et sociales ! *]
Une « étincelle a mis le feu à toute la plaine » parce que l’atmosphère était chargée d’une brûlante colère alimentée par la mainmise des oligarques sur l’Etat et les richesses du pays, par un immense mécontentement qui grondait depuis des mois. Sans remonter aux innombrables manifestations locales depuis 2001, Il y a eu d’abord la manifestation de Kherrata (…)
Une « étincelle a mis le feu à toute la plaine » parce que l’atmosphère était chargée d’une brûlante colère alimentée par la mainmise des oligarques sur l’Etat et les richesses du pays, par un immense mécontentement qui grondait depuis des mois.
Sans remonter aux innombrables manifestations locales depuis 2001, Il y a eu d’abord la manifestation de Kherrata qui a été le détonateur du mouvement contre le 5ème mandat de Bouteflika, le mandat de trop pour un homme qu’on n’a plus entendu depuis plus de 5 ans et rarement entrevu à la télé. L’appel aux marches du 22 février,
Zoheir Bessa
03.04.19
Hommage aux femmes travailleuses de l’usine ENIE de Sidi Bel Abbès incendiée.
Ce film de Belkacem Hadjadj rend hommage à leur lutte et à leur résistance à travers l’histoire d’une femme devenue chauffeur de taxi.
Djamel Mouheb
02.04.19
Qu’Alger est belle quand ses masses populaires reprennent le goût de vivre !
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Djamel Mouheb
29.03.19
... est-il vraiment nécessaire de rappeler que Monsieur Rebrab est aussi un pur produit du système que la rue rejette ?
Monsieur Isâad Rebrab a commencé à construire son empire dès le début des années 1990, grâce à un crédit providentiel de près de 200 millions de dollars mis à sa disposition par l’Etat, au moment même où le pays était financièrement étranglé par ses créanciers (2). Mais, l’essentiel de sa fortune a explosé démesurément sous l’ère Bouteflika malgré le fait que son journal « Liberté » s’était éloigné de ce dernier en 2003, prenant adroitement position pour ses opposants dans l’armée, auxquels il devait son ascension fulgurante dans les années 1990.
Sid Ali
26.03.19