Accueil > Fédération Syndicale Mondiale et luttes des travailleurs du monde > Communiqué de la FSM sur l’éducation des enfants réfugiés
Communiqué de la FSM sur l’éducation des enfants réfugiés
samedi 18 février 2017
Les enfants réfugiés qui sont arrivés en Europe pendant ces dernières années, venant de Syrie, de l’Iraq, de l’Afghanistan, de Somalie et d’autres pays, ont des besoins urgents et spécifiques d’hébergement, de sécurité, de santé et hygiène et de soutien psychologique. L’éducation des enfants réfugiés est un sujet crucial, vu que la satisfaction des besoins ci-dessus se dépend en grande partie de leur éducation.
Malheureusement, la situation dans tous les pays d’accueil est la même : le pourcentage des enfants réfugiés qui vont aux écoles publiques est extrêmement bas, étant donné que la responsabilité de la gestion des sujets des réfugiés, ainsi que le financement respectif de l’UE, est attribué aux ONG, au lieu de constituer une responsabilité des États.
<emb1647|center>
De plus, les structures d’accueil existantes pour l’Éducation des réfugiés ne disposent pas l’infrastructure nécessaire, assez d’enseignants et assistants sociaux, ainsi que le soutien des enseignants, pour qu’ils fassent face aux difficultés objectives, comme le différent niveau éducatif des enfants dans une classe, les enfant qui ne sont jamais scolarisés à l’âge de 10 ou 12 ans, des traumatismes psychologiques, de la désobéissance, des difficultés de communication. Il est primordial que les pays d’accueil, à travers leurs ministères d’Éducation, dirigent le financement nécessaire vers l’embauche des enseignants et la création des infrastructures nécessaires comme des lieux appropriés d’enseignement et des livres spéciaux pour les enfants réfugiés.
Pour les enfants réfugiés, l’apprentissage de leur langue maternelle est aussi très important, afin qu’ils puissent se sentir à l’aise, communiquer et s’intégrer progressivement dans le système éducatif.
La satisfaction des tous les besoins des réfugiés, comme leur besoin d’aller à leur pays de destination, l’examen rapide des demandes d’asile, le regroupement familial, la décision sur qui va rester dans un pays d’accueil, constituent des vraies actions du soutien. Les réfugiés et ses enfant n’ont pas besoin de la philanthropie cosmopolite des ONG ni le pitié international. Ils sont des victimes des guerres impérialistes et de la barbarie capitaliste. Ils ont le même ennemi à affronter, comme tous les travailleurs du monde, et le même but pour une société sans guerres, réfugiés, chômeurs et exploitation.
Fédération Syndicale Mondiale (FSM)
27.12.16
Voir en ligne : Source de l’article : cliquer ici