Accueil > Actualité politique internationale > Afrique > Ebola : un instrument de destruction massive des africains ?
Ebola : un instrument de destruction massive des africains ?
jeudi 28 août 2014
Ce n’est pas d’aujourd’hui que les services secrets de certains pays occidentaux ont dans leur plan alternatif de contrôle et partage du monde de conquérir l’Afrique. Après les formes les plus brutales et non-civilisées du passé contre l’Afrique et les Africains où il était surtout question de faire usage du peuple noir au mieux en utilisant -contre sa volonté et gratuitement- sa force de travail, de nouvelles formes plus subtiles sont en train peut-être de devenir réalité. Il est souvent difficile de faire la part des choses entre la désinformation, l’information scientifique indépendante, les contre-vérités qui ont souvent tendance à trouver une grande partie des sources des maux du monde qu’en Afrique.
.
<img925|center>
.
A ce jour, au moins six souches distinctes du virus Ebola ont été identifiées en Afrique. Toutes ces souches du virus provoquent une forte et violente fièvre hémorragique qui est mortelle si non traitée avant une période estimée entre le 10e et le 21e jour. Il n’y a d’ailleurs aucune garantie sur ces jours. Isolé apparemment en 1967 pour la première fois en République démocratique du Congo (ex-Zaïre), le virus a été identifié en Centrafrique, en Ouganda, au Soudan et récemment en Sierra Leone, au Libéria, en Guinée et au Nigéria. Il tue invariablement les Noirs comme les Blancs.
Pour clôturer son analyse, Afrocentricity a aussi choisi de donner la parole au Professeur (Maître de Conférence, Université Paris IV) Dr Pascal Adjamagbo, au médecin Docteur Guy Alovor et au Directeur de l’Université populaire africaine en Suisse, Docteur Kanyana Mutombo qui ont lancé, depuis le 13 août dernier,
« une campagne de signature pour une Pétition à l’Union Africaine pour une commission d’enquête internationale du Conseil de Sécurité de l’ONU et de l’Union Africaine sur l’origine du VIH-Sida et de l’Ebola ».
1. La destruction massive de groupes ciblés : une constante de l’histoire humaine
Pourtant, chacun sait que de nombreux virus et autres épidémies peuvent avoir trouvé leur origine dans des laboratoires non africains avant d’être exportés en Afrique pour des tests, parfois par des apprentis sorciers non-africains. Chacun sait aussi que de gros intérêts sont en jeu pour rentabiliser des investissements dans des médicaments qui n’ont pas toujours prouvé leur efficacité surtout en Afrique… Certains en oublient même de trouver une solution à la malaria qui tue pourtant le plus grand nombre d’Africains régulièrement.
Heureusement d’ailleurs que le moustique ne transporte pas le HIV-Sida ou le virus de l’Ebola, sinon imaginez l’hécatombe en Afrique… Mais hécatombe pour qui ? Certainement pas pour les partis d’extrême-droite qui en arrivent à rêver de préconiser le virus Ebola pour régler le problème de l’immigration en France ou ailleurs [1]
Quelle ignorance, puisque la fièvre Ebola ne fait pas de différence entre Blanc, Noir, Jaune ou Gris… Il n’y a pas de racisme face aux épidémies. N’en déplaise à ceux qui organisent tous leurs travaux de recherches pour arriver à isoler ce qui ne s’appliquerait qu’aux Noirs et par extension, aux populations pauvres, défavorisées, sans influence ou qui dérangent. Mais Hitler n’était pas loin de la destruction massive des Juifs. Heureusement que les États-Unis ont choisi de ne plus faire de l’argent avec la 2e guerre mondiale (1939-1945) et ont choisi de voler au secours de l’Europe qui s’est appuyée sur les troupes africaines noires et arabes lesquelles ont été pour l’essentiel oubliées, voire même effacées de la mémoire collective des vainqueurs… Une ingratitude ? Certainement, mais surtout quelle honte !
A l’époque et alors que la guerre faisait rage, certains de ces Noirs ayant servi la France ont même été fusillés, non par les Allemands mais bien par une certaine France [2]… Les partis politiques d’extrême droite européens, héritiers de cette France-là, devraient faire l’effort d’aller visiter leur histoire non javellisée. Mais les chefs d’États africains pourraient aussi faire de même en rendant hommage aux Africains reposant dans le cimetière de la ville de Chasselay près de Lyon. Jean-Marie Le Pen, l’ex-chef du parti français Front national, doit sa liberté aussi à ces Africains qui ont cru à une autre France.
Qui pourrait donc avoir intérêt à pousser la férocité blanche [3] ou non blanche pour organiser des génocides d’une partie de la population mondiale « non désirée » par un groupe de puristes qui oublient que l’origine du Blanc, c’est le Noir. Il suffit de calculer le niveau de mélanine pour s’en rendre compte et rechercher les peuples, les lieux où l’on pouvait trouver un taux élevé de mélanine dans l’histoire de l’humanité… Bref, l’origine de l’humanité est noire, n’en déplaise à ceux qui rêvent, ou agissent, discrètement ou pas, à nettoyer -sans karcher- les Noirs de l’influence du monde. Malheureusement, l’influence n’est pas que la brutalité, la force, la désacralisation des valeurs, les armes, la destruction, la désolation ou le chaos… C’est aussi la tradition, la musique, l’art, la danse, la peinture, les sports pacifiques, etc. Cherchez l’origine des humains…Vous la trouverez en Afrique…
Les Africains, que ce soit en Afrique ou dans la Diaspora, n’ont agressé personne et ne sont allés prendre le territoire de personne, au contraire. Ceux qui sont venus les chercher et ont tenté de modifier leurs cultures pacifiques ont échoué. Car envers et contre tout, l’Afrique reste une terre de paix et de pacifistes… Ce ne sont pas les quelques dirigeants africains installés par la force, la contre-vérité des urnes et opérant dans l’opacité et les abus des droits humains approuvés par les dirigeants occidentaux collectivement, -malgré les grandes déclarations dans les médias-, qui peuvent donner une image véritable des Africains et donc de l’Afrique. Aussi, les intellectuels africains, mais aussi cette Afrique silencieuse composée de citoyens pacifiques – souvent privés de parole- ont le droit, sinon l’obligation, de s’interroger et d’interroger quant à l’origine réelle et non supposée ou racontée de l’épidémie de la fièvre Ebola et sa diffusion. Il y va de l’existence même à terme des Africains sur le sol africain.
2. EBOLA : La faute aux « chauves-souris »
Alors si l’Ebola provenait des « chauves-souris [4] » ou des « singes » comme semble vouloir l’affirmer quelques scientifiques occidentaux, il ne reste plus qu’aux médias politiquement corrects d’aller expliquer que les Africains mangent les chauves-souris et les singes, et de fait se contaminent ainsi… Mais les mêmes scientifiques affirment que les chauves-souris et les singes qui sont porteurs du virus n’en meurent pas… Donc ce virus mutant sur l’homme pourrait tout autant avoir été modifié en laboratoire, sans intention de nuire, mais nul ne peut exclure l’intention d’éradication sélective. C’est une constante de certains peuples et dirigeants de ce monde, ce sans aucune ségrégation en termes de race. Même les journaux occidentaux qui tiennent à mettre la « vie » en valeur dans leur analyse, comme le quotidien « La Croix », ont rappelé que « l’épidémie d’Ebola qui touche la Guinée depuis janvier proviendrait d’une nouvelle souche du virus [5] ». Nouvelle souche ne peut exclure que cela proviendrait de laboratoires et moins des chauves-souris et des singes même si la célèbre revue « New England Journal of Medecine » s’est empressée de disculper les laboratoires, sans d’ailleurs être convaincante [6]
Cette histoire d’éliminer sélectivement n’est pas un rêve, une imagination, une chimère ou même une illusion d’intellectuel puisque la mouche Tsé-tsé a été modifiée en laboratoire pour détruire certains pays d’Afrique du Nord dont la Lybie [7]. Cette mouche Tsé-tsé, génétiquement modifiée et ne se nourrissant que de sang, a émigré vers l’Italie du Sud où elle a fait des ravages… Ceux qui sont à l’origine des mouches génétiquement modifiées se sont empressés de trouver des mouches stériles pour stopper l’hécatombe.
Alors Afrocentricity Think Tank a choisi de donner la parole à trois têtes pensantes de l’Afrique à savoir : le Professeur (Maître de Conférence, Université Paris IV), Dr Pascal Adjamagbo, le médecin Docteur Guy Alovor et un expert international notamment à l’Unesco, Docteur Kanyana Mutombo qui ont lancé depuis le 13 août dernier une campagne de signature pour une « Pétition à l’Union Africaine pour une commission d’enquête internationale du Conseil de Sécurité de l’ONU et de l’Union Africaine sur l’origine du VIH-Sida et de l’Ebola [8] ».
3. Questionnaire aux Dr Pascal Adjamagbo, Dr Guy Alovor et Dr. Kanyana Mutombo.
.
Question 1. Afrocentricity Think Tank : quel est l’objectif de votre initiative ?
.
Dr Pascal Adjamagbo, Dr Guy Alovor et Dr. Kanyana Mutumbo :
L’Afrique ne peut rester sans voix face à des affirmations sur les origines de certaines épidémies qui déciment les populations africaines. Aussi, nous estimons qu’on ne peut agir efficacement contre les effets dramatiques et même effroyables du VIH-SIDA et de l’EBOLA en Afrique sans chercher à en connaître les causes premières scientifiques, et qu’il est urgent que les plus hauts responsables politiques du continent africain et de l’Organisation des Nations Unies (ONU) réagissent pour honorer leurs mandats et leur devoir de défendre les intérêts supérieurs des peuples africains et du monde entier, en particulier de leur sécurité sanitaire.
Nous souhaitons faire prendre conscience aux Africains d’abord, et au monde que les chefs d’État africains se doivent d’être plus proactifs en soutenant financièrement et politiquement la démarche consistant à avoir leur propre opinion sur l’origine de l’Ebola. C’est à cet effet que depuis le 13 août dernier nous avons, avec des amis Africains comme non-Africains, lancé une campagne de signature d’une « Pétition à l’Union Africaine pour une commission d’enquête internationale du Conseil de Sécurité de l’ONU et de l’Union Africaine sur l’origine du Sida et de l’Ebola ». Au nom de la science et de la vérité, des scientifiques, intellectuels, acteurs politiques ou de la société civile, demandent instamment aux plus hauts responsables de l’Union Africaine, notamment à la Commission de l’Union Africaine, de saisir en urgence le Conseil de Sécurité de l’ONU pour obtenir l’établissement en urgence d’une « Commission Internationale d’Enquête sur l’origine et la diffusion du SIDA et de l’EBOLA », sous l’égide du Conseil de Sécurité de l’ONU et de l’Union Africaine.
.
Question 2. Afrocentricity Think Tank : Est-ce que la réponse apportée par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) vous satisfait ?
.
Dr Pascal Adjamagbo, Dr Guy Alovor et Dr. Kanyana Mutumbo :
Face à l’avancée rapide de l’épidémie de l’Ebola et le pouvoir foudroyant du virus, l’OMS a décrété « une urgence de santé publique de portée mondiale » et a déclaré qu’« une réponse internationale coordonnée est essentielle pour arrêter et faire reculer la propagation internationale du virus », sans toutefois soulever la question scientifique de l’origine réelle du virus et des manipulations à l’origine de sa diffusion pour le combattre efficacement. Nous ne sommes donc pas satisfaits de cet état de fait. S’il devait s’avérer que l’enquête débouche sur des responsabilités avérées, un Tribunal international devrait être créé à cet effet car il s’agirait alors d’une intention de nuire avec le virus Ebola, considéré alors comme une arme de destruction massive et sélective.
.
Question 3. Afrocentricity Think Tank : On peut s’interroger sur les dates de l’arrivée de virus comme le VIH-SIDA ou l’EBOLA en Afrique ?
Comment se fait-il que ces virus ne se soient pas déclarés depuis alors que les animaux décriés, - à savoir la chauve-souris ou le singe- vivaient en harmonie sanitaire avec les peuples africains ? Ne faut-il pas s’interroger sur l’origine humaine de la transmission des virus et de ses différentes souches ?
.
Dr Pascal Adjamagbo, Dr Guy Alovor et Dr. Kanyana Mutumbo :
Nous pensons qu’il existe une irrecevabilité scientifique des thèses sur la transmission en Afrique, des virus du Sida et de l’Ebola à l’homme en provenance de certains animaux qui en seraient des porteurs sains. L’Afrique est le berceau de l’humanité et les hommes et les animaux y cohabitent depuis des millions d’années, donc bien avant l’apparition des maladies du Sida et de l’Ebola dès les années 1958. Ce constat permet d’orienter indiscutablement les recherches sur l’apparition de ces maladies vers des causes humaines, plus précisément vers la mise au point et les manipulations « d’armes biologiques de destruction massive » dont l’Afrique subsaharienne se trouve être la cible principale et la première victime sans comparaison avec d’autres régions du monde.
.
Question 4. Afrocentricity Think Tank : Pensez-vous que les thèses de manipulations d’armes biologiques de destruction massive pourraient avoir été remises à l’ordre du jour, avec l’Afrique et les Africains comme terrains d’expérimentation ?
.
Dr Pascal Adjamagbo, Dr Guy Alovor et Dr. Kanyana Mutumbo :
Cela est attesté par le programme COAST développé par le régime sud-africain de l’Apartheid entre 1980 et 1994, consistant en la mise au point et les manipulations « d’armes biologiques de destruction massive », dirigées sélectivement contre les populations noires d’Afrique, et incarné par Dr Wouster Basson surnommé le « Docteur la Mort », comme le rapporte le journaliste français Tristan Mendès France, petit-fils de l’ancien Président du Conseil des ministres français sous le Président français René Coty, et administrateur de l’Institut Pierre Mendès France, dans son livre « Dr la Mort. Enquête sur le bioterrorisme d’Etat en Afrique du Sud », publié en 2002 et précisant : « Anthrax, Ebola, Sida, Choléra, stérilisation de masse, poisons chimiques ethniquement sélectifs, figurent parmi les armes envisagées par les autorités de l’Apartheid contre la population noire. Un projet de guerre biochimique à caractère raciste largement soutenu par les puissances occidentales. Mis sur pied en 1985, le programme militaire n’a apparemment pris fin qu’en 1994, sans que toutes les responsabilités soient clairement établies.
A ce jour nul ne sait où a disparu cette technologie de mort ni entre quelles mains elle se trouve. Encore moins sait-on qui pourrait en faire usage ». Par ailleurs, des accusations graves confirmant la collaboration scientifique internationale dont a bénéficié le programme COAST du régime de l’Apartheid ont été mises en évidence déjà en 2001 par l’américain Dr Boyd E. Graves dans son livre « State Origin ? : The Evidence of the Laboratory Birth of AIDS » (« Origine Etatique ? : la preuve de la naissance en laboratoire du SIDA »), publié en 2001. Il faut savoir que sous le couvert de recherche sur le Cancer, le programme « Special Virus » lancé le 12 février 1962 par l’Administration américaine et ayant bénéficié de la collaboration de biologistes de renom comme le Professeur Robert Gallo, le co-découvreur officiel américain du virus présumé du SIDA, a contribué à la création, à la production et à l’inoculation en masse d’un « vecteur » du SIDA en vue de la destruction sélective et massive de populations noires en Afrique et aux États-Unis.
.
Question 5. Afrocentricity Think Tank : Alors aller chercher l’origine du côté de l’Allemagne n’est pas une hypothèse farfelue, d’autant plus qu’à notre connaissance, les seuls laboratoires qui arrivent à prouver la décontamination effective de l’Ébola se trouveraient dans la ville de Hamburg. Une coïncidence ? Y-a-t-il d’autres villes occidentales ?
Dr Pascal Adjamagbo, Dr Guy Alovor et Dr. Kanyana Mutumbo :
Des liens troublants, dévoilés en 1996 par le chercheur américain Leonard Horowitz, dans son très documenté livre « Emerging Viruses : Aids & Ebola – Nature, Accident or Intentional » (traduit en français sous le titre « La guerre des virus : Sida et Ebola – Naturel, Accidentel ou intentionnel »), existent entre d’une part, ce qu’on a dénommé l’OTRAGland, territoire de 100. 000 km² vidé de sa population et attribué en 1976 par le Président zaïrois Mobutu à une mystérieuse société allemande, OTRAG, supposée lancer des satellites dans l’atmosphère, alors que la NASA n’opère que sur 331 ? km², et d’autre part les industries et institutions travaillant dans le domaine de la mise au point des armes bactériologiques au sein de l’OTAN.
Ce chercheur a ainsi démontré que le SIDA et l’Ebola ne sont apparus de manière spontanée, ni n’ont franchi la barrière d’espèce entre le singe et l’homme de manière naturelle [9]. Le virus de l’Ebola est apparu la même année sous le nom de « virus de Marburg », du nom d’une ville d’Allemagne où il a causé en août 1967 plusieurs morts parmi des laborantins qui le manipulaient sur des singes, avant de se manifester en septembre 1967 dans l’ex-Zaïre sous le nom « Ebola », en fait le nom d’une rivière proche de la localité de Yambuku.
Là aussi on peut se poser des questions de savoir comment, à un mois d’intervalle, un même virus nouveau et exterminateur apparaît dans deux environnements diamétralement opposés, mais chronologiquement d’abord en Allemagne, puis au Zaïre (l’actuel République démocratique du Congo). Comment des singes arrivent-ils à infecter presqu’au même moment des humains, sans qu’aucune enquête ne soit diligentée pour faire la lumière sur cette étrange simultanéité.
Rappelons que dans un reportage diffusé en janvier 1996 par la chaîne franco-allemande Arte, « Virus mortels dans la brume. A la recherche d’Ebola » (un biologiste allemand, le Dr Manuel Kiper, affirme qu’il est tout à fait probable qu’un virus tueur sorte d’un laboratoire du Nord pour aller faire des ravages au Sud, transporté sous congélation ou tout simplement inoculé à des singes préalablement infectés en laboratoire et lâchés ensuite dans la nature, dans une jungle africaine…
D’une manière générale, on peut se demander pourquoi les virus tueurs mystérieux n’ont jusqu’à présent pour seuls terrains d’activité que l’Afrique et les laboratoires liés aux armées du Nord [10].
On peut citer les villes occidentales où se fabriquent dans le plus grand secret les armes bactériologiques de destruction massive comme Porton Down, dans l’ouest de l’Angleterre, Fort Detrick dans le Maryland aux Etats-Unis, Serge Posad 6, en Russie, et Marburg-sur-Lahn en Allemagne, dans la région (Land) Hesse.
.
Question 6. Afrocentricity Think Tank : Comment accepter l’impunité dans ce domaine aussi capital de la sécurité sanitaire des Africains ?
.
Dr Pascal Adjamagbo, Dr Guy Alovor et Dr. Kanyana Mutumbo :
Il y a une urgence morale de lever le doute sur toutes ces graves accusations de mise au point et d’usage « d’armes biologiques de destruction massive » et sélectives sur un critère racial, de mettre fin le plus tôt possible à l’impunité intolérable d’un véritable « crime contre l’humanité », et surtout de protéger les populations visées contre la mise au point et l’usage de ces armes dont le pouvoir pourrait être plus foudroyant que celui de l’Ebola.
.
Question 7. Afrocentricity Think Tank : Le silence des chefs d’Etat africains sur l’origine du virus Ebola et sa diffusion en Afrique pose problème. Ces chefs d’État, mais aussi de nombreux anciens responsables politiques africains, ne manquent-ils pas de courage pour dénoncer au moins verbalement ce qui pourrait être un acte criminel ?
Dr Pascal Adjamagbo, Dr Guy Alovor et Dr. Kanyana Mutumbo :
Il y a une nécessité politique et stratégique de mettre fin le plus tôt possible au manque de réactions des autorités politiques africaines en vue d’agir efficacement et énergiquement en amont sur les causes premières des épidémies du SIDA et de l’EBOLA en Afrique.
La sagesse proverbiale africaine rappelle que « toute personne est traitée en fonction de son comportement supposé et de ses réactions supposées qui se lisent sur sa mine ». Cela une des lois fondamentales de la dynamique connue sous le nom de « troisième loi de Newton » ou le « principe des actions réciproques », affirmant que « toute action suscite une réaction d’égale intensité, de même direction et de sens opposé ». Autrement dit, sans réaction des dirigeants africains et des Africains eux-mêmes, ces pratiques pourraient continuer encore longtemps, dans l’indifférence générale.
.
Question 8. Afrocentricity Think Tank : des voix s’élèvent pour considérer que votre initiative louable ne serait que de simples théories farfelues de quelques comploteurs contre la France, l’Occident et les Blancs plus globalement. Qui a peur de la vérité sur ce sujet aussi sensible ? Votre sentiment là-dessus ?
.
Dr Pascal Adjamagbo, Dr Guy Alovor et Dr. Kanyana Mutumbo :
Ceux qui refusent de rechercher dans la transparence et la sérénité les causes premières scientifiques de ces maladies apparues mystérieusement et subitement en 1958 et 1967 respectivement au cœur de l’Afrique, notamment avec une « commission d’enquête internationale avec des scientifiques africains » indépendants et au-dessus de tout soupçon sont principalement des complices qui s’ignorent. Ceux qui cherchent à cacher la vérité sont aussi ceux qui ont peur de cette vérité. Ils cherchent peut-être à se réfugier dans l’obscurantisme, par peur de la lumière de la vérité et de la science. Platon rappelait d’ailleurs que « l’opinion vraie, étayée par le raisonnement, c’est cela la science, tandis que l’opinion dépourvue de raisonnement est en dehors de toute science ». L’Afrique et les Africains ne doivent pas avoir peur de la vérité. La science peut les y aider, encore faut-il que les Africains scientifiques aient leur mot à dire.
.
Question 9. Afrocentricity Think Tank : Est-ce qu’il ne serait pas plus efficace de proposer des solutions pratiques comme les équipements de protection et décontamination aux dirigeants africains ?
.
Dr Pascal Adjamagbo, Dr Guy Alovor et Dr. Kanyana Mutumbo :
Oui, vous avez raison. Dans l’immédiat, cela serait très utile, en plus de la Pétition. Mais les dirigeants africains ne se rapprochent pas de la Diaspora africaine pour ces sujets. Ils semblent préoccupés surtout par les transferts d’argent… Pourtant, s’ils se rapprochaient de la Diaspora, celle-ci peut aussi leur faciliter l’acquisition de certains matériels de protection et de décontamination contre les virus très utiles en ce moment… Alors qu’ils se rapprochent de la Diaspora…
.
Question 10. Afrocentricity Think Tank : Est-ce que les dirigeants africains ne seraient-ils pas en train de faire de l’autocensure sur le sujet [11] Votre mot de fin ?
Dr Pascal Adjamagbo, Dr Guy Alovor et Dr. Kanyana Mutumbo :
Espérons que les dirigeants africains prendront conscience de l’importance de mettre à disposition du financement et des expertises africaines y compris avec la Diaspora pour apporter un peu de transparence dans ce dossier sensible. Mais les épidémies africaines mystérieuses ne peuvent continuer à se diffuser sans que les Africains eux-mêmes ne s’interrogent sur l’origine de ces épidémies.
Et si la théorie occidentale de « l’Afrique sans les Africains » devenait possible dans le cerveau de certains décideurs du monde, sachant que l’idée de « l’Amérique sans les Américains Autochtones » depuis « la découverte officielle de l’Amérique » en 1492 est déjà passée du statut de « théorie farfelue » à celui d’une « réalité effroyable ». En l’espèce, il ne s’agit pas de mécanismes naturels, mais bien de « la férocité blanche », si vigoureusement dénoncée par Madame Plumelle-Uribe dans son livre3 « La férocité blanche. Des non-blancs aux non-aryens. Génocides occultés de 1492 à nos jours ».
Aucun facteur n’explique la quasi-exclusivité dont est gratifiée l’Afrique subsaharienne quant à l’occurrence des épidémies mystérieuses sur son sol. Ni la misère, ni la mal-gouvernance, ni l’insalubrité, ni la déliquescence du système médical ne lui sont exclusives dans le monde. Et même si les Africains seraient les seuls êtres à manger du singe et des chauves-souris, pourquoi ces animaux ne muteraient que dans la seule Afrique pour produire des virus aussi tueurs ? Cependant, un facteur est sans doute exclusif à l’Afrique subsaharienne, outre le racisme qui a souvent été aussi scientifique : la démission des responsables politiques de leurs responsabilités en matière de veille sanitaire (confiée totalement à l’OMS) ou de vigilance sanitaire. Les dirigeants africains devraient se ressaisir s’ils ne veulent pas disparaître avec leurs populations.
Pour conclure, rappelons aux Africains et à tous les Amis de l’Afrique de par le monde de ne pas oublier d’aller signer la pétition pour lancer une enquête sur l’origine de ces virus en Afrique [12] sur les sites suivants :
http://www.petitions24.net/petition_a_lunion_africaine_sur_le_sida_et_lebola_en_afrique
http://afrocentricity.info/evenements/annonces/petition-lunion-africaine-sida-lebola-en-afrique/2650
Afrocentricity Think Tank : Je vous remercie.
Les interviewés : Non, c’est nous.
.
par Yves Ekoué Amaïzo
in CVU diaspora Togo
25.08.14
Dr Pascal ADJAMAGBO, Maître de conférences en Mathématiques, Université Paris IV.
kossivi.adjamagbo@imj-prg.fr
Dr Guy ALOVOR. Médecin, Paris.
guyalovor@gmail.com
Dr Kanyana MUTOMBO, Directeur de l’Université populaire africaine en Suisse ? (UPAF.ch) et Secrétaire général du CRAN-Observatoire du racisme anti-Noir en Suisse Genève (Suisse)
m.kanyana@gmail.com
Interrogés le 24 août 2014 par
Dr Yves Ekoué AMAÏZO, Directeur Afrocentricity Think Tank
yeamaizo@afrocentricity.info
Voir en ligne : Source de l’article : cliquer ici
[1] De Boni, P. (2014). « « Monseigneur Ebola » : la solution de Jean-Marie Le Pen face à l’immigration ». In le Figaro, AFP, AP, Reuters Agences. 21 mai 2014. Accédé le 23 août 2014, voir http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/couacs/2014/05/21/25005-20140521ARTFIG00054-monseigneur-ebola-la-solution-de-jean-marie-le-pen-face-a-l-immigration.php
[2] Sembene, O. (1988). « Camp de Thiaroye ». Film de Ousmane Sembene, 147 minutes. Censuré puis autorisé en France ; voir aussi Rebellyon (2011). « La France fait massacrer des Africains les 19 et 20 juin 1940 à l’entrée Nord de Lyon ! ». In Rebellyon. 19 juin 2011. Accédé le 23 août 2014, voir http://rebellyon.info/La-France-fait-massacrer-des.html
[3] Plumelle-Uribe, R. A. (2001). La férocité blanche. Des non-blancs aux non-aryens. Génocides occultés de 1492 à nos jours. Editions Albin Michel : Paris
[4] Brandswell, H. (2012). « Virus Ebola : des chercheurs canadiens font une percée importante ». In La Presse canadienne. 13 juin 2012. Accédé le 23 août 2014, voir http://www.lapresse.ca/sciences/decouvertes/201206/13/01-4534670-virus-ebola-des-chercheurs-canadiens-font-une-percee-importante.php
[5] La Croix avec l’AFP (2014). « Le virus Ebola à l’origine de l’épidémie est une nouvelle souche ». In La Croix. 18 avril 2014. Accédé le 23 août 2014, de http://www.la-croix.com/Ethique/Medecine/Le-virus-Ebola-a-l-origine-de-l-epidemie-est-une-nouvelle-souche-2014-04-18-1138203
[6] Les virologues de la revue « New England Journal of Medicine » ont affirmé que : « L’analyse suggère que cette souche virale en Guinée, baptisée ‘Guinean EBOV’, a évolué en parallèle avec des souches en République démocratique du Congo (RDC) et du Gabon à partir d’un ancêtre commun récent et n’a pas été introduite ultérieurement en Guinée ». voir La Croix avec l’AFP, op. cit.
[7] Reichard, R. E. (2002). “Area-Wide Bilogical Control of Disease Vectors And Agents Affecting Wildlife”. In World Organization for Animal Health. Rev. Sci. Tech. Off. Int. Epiz. 2002 21 (1), pp. 179 – 185. Accessed 23 August 2014, from http://www.oie.int/doc/ged/D530.pdf, voir p. 180 ; Voir aussi Gabaj, M. M., Wyatt, N. P., Pont, A. C., Beesley W. N. , Awan M., Gusbi, A. M., & Benhat, K M. (1989). “The SW Fly in Libya : A threat to the livestock industry of the Old World”. In World Organization for Animal Health.Vet. Rec. 125 : pp. 347-349.
[8] Ceux qui partagent les points de vue des Africains conscient du sort qui pourraient être réservés à leurs descendants, prière d’aller signer la pétition sur les sites : http://www.petitions24.net/petition_a_lunion_africaine_sur_le_sida_et_lebola_en_afrique , http://afrocentricity.info/evenements/annonces/petition-lunion-africaine-sida-lebola-en-afrique/2650
[9] Voir à ce sujet l’article très édifiant de Wikipédia « Laboratoire P4 » à l’adresse http://fr.wikipedia.org/wiki/Laboratoire_P4, donnant la liste de plusieurs laboratoires dans le monde entier, dont le laboratoire de virologie de l’Université de Marburg, le Centre de Contrôle des Maladies d’Atlanta, le laboratoire P4 Jean Mérieux-INSERM de Lyon, le Centre International de Recherches Médicales de Franceville au Gabon, cultivant « officiellement » depuis des décennies des virus hautement pathogènes de classe 4 générant des fièvres hémorragiques, en particulier le virus de l’Ebola.
[10] Smith, S. (1996). « Arte, 19H30. « Virus mortels dans la brume. A la recherche d’Ebola ». Reportage. Ebola, questions sur une épidémie. La piste du virus zaïrois débouche-t-elle sur des labos militaires ? ». In Libération. 16 janvier 1996. Accédé le 24 août 2014, voir http://www.liberation.fr/medias/1996/01/16/arte-19h30-virus-mortels-dans-la-brume-a-la-recherche-d-ebola-reportage-ebola-questions-sur-une-epid_159950
[11] Amaïzo, Y. E. (sous la dir.) (2008). La neutralité coupable. L’autocensure des Africains, un frein aux alternatives ? Avec une préface d’Abel Goumba et une postface de Têtévi Godwin Tété-Adjalogo. Editions Menaibuc : Paris.
[12] Rappelons tout de même que pour certains, EBOLA signifie : « Expérimentations bactériologiques organisées par des laboratoires américains », voir Smith, S. (1996). Op. cit.