Georges Acampora un des plus anciens militants communistes algériens encore en vie

La génération de patriotes qui a mené le combat pour l’indépendance du pays le connaît bien. Il avait été condamné à mort par les tribunaux colonialistes en 1957 pour avoir fait partie des groupes armés qui harcelaient la soldatesque coloniale.

C’est dans les Combattants de la Libération, groupes armés constitués par le Parti communiste algérien(PCA), que Georges Acampora avait commencé à mener des actions contre l’armée coloniale et à organiser des opérations de sabotage visant les grands capitalistes européens partisans du maintien de l’occupation coloniale.
Le PCA avait mis sur pieds les CDL en attendant de pouvoir établir les contacts avec les dirigeants du Front de Libération Nationale pour mener de façon unifiée le combat commun contre la domination colonialiste. Ce sera chose faite à la suite de la prise d’un camion d’armes en avril 1956 par Henri Maillot, membre lui aussi des CDL et militant du PCA.

Grâce à la solidarité internationale la sentence de mort ne fut pas exécutée et Georges pu vivre la fin de l’ordre colonial avec tous ses frères de combat nationalistes et communistes et poursuivre son combat pour l’émancipation des travailleurs, et la concrétisation d’une indépendance économique véritable.

Ce combat se poursuit aujourd’hui.

C’est pour permettre aux jeunes de s’ouvrir sur la connaissance de la participation d’éléments d’origine européenne à la guerre de libération, aspect ignoré par les manuels d’histoire officielle, pour faire reculer les visions étroites sur la nature de la guerre de libération, qu’un jeune médecin originaire du même quartier de Bab El Oued, à Alger, où Georges et son épouse Juliette ont passé toute leur vie, a décidé de donner à sa clinique le nom de cet héros de la lutte pour la libération politique, économique et sociale de l’Algérie.

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Alger républicain

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Nous rappelons que l’hommage à Georges Acampora a été organisé par la "Moubadara du 24 février".

AR.

Ci dessous, l’appel qui avait été lancé pour la célébration de cet hommage.

"A l’occasion de la célébration de l’anniversaire du déclenchement de la lutte armée le 1er novembre 1954, la "Moubadara du 24 février" adresse une invitation à l’hommage qui sera rendu à Georges Acampora, ancien condamné à mort, ancien membre des Combattants de la Libération, intégrés dans les groupes armés du FLN.
Cet hommage aura lieu le samedi 29 octobre 2011 à 14 h 30 au Centre Saha-Plus Sekheri à Hammamet-Alger."