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Grèce : Le KKE se lance dans la bataille législative
lundi 17 juin 2019, par
“Je demande la dissolution du parlement et la tenue d’élections nationales” a déclaré le premier ministre grec Alexis Tsipras. Cette décision est sans aucun doute une réaction politique aux sanctions infligées à Syriza par le peuple aux dernières élections européennes, régionales et municipales. La capitale, Athènes, et Thessaloniques, la deuxième plus grande ville, sont gérés par Nouvelle démocratie. Patras, la troisième plus grande ville du pays, a été remportée par le parti communiste (KKE). C’en est fini du jeune Alexis Tsipras contre l’Europe !
Les sociaux démocrates ont assez semé d’illusions avec des "Syriza c’est nous ! "
Retour à la réalité
Quatre ans plus tard, Syriza a réalisé la même politique antisociale et antipopulaire que les partis de droite ou le PASOK. Tsipras s’est attaqué à l’ensemble des droits acquis des travailleurs. Il a développé un partenariat militaire avec l’Etat sioniste d’Israël et soutient l’impérialisme à travers son outil de guerre l’OTAN.
Dans cette bataille électorale des législatives du 7 juillet, le seul parti politique à offrir une solution politique concrète, réelle et durable aux classes populaires est le KKE. D’ailleurs, l’ensemble du parti est mobilisé à tous les échelons, à commencer par son secrétaire général, Dimitri Koutsoumbas. “Le 7 juillet, il faudra gagner cette bataille afin qu’il y ait une opposition populaire forte à la chambre” a-t-il déclaré au micro de 902.GR.
Dans un long appel au peuple (lien en bas du site), le Parti communiste grec expose son analyse de la situation politique, économique et sociale de la Grèce dans lequel on peut lire : “Notre pays possède un grand potentiel scientifique et professionnel. Son potentiel de production industriel et agricole est énorme. Il peut assurer le bien-être de la population, répondre aux besoins fondamentaux de la population tout en protégeant l’environnement”.
Plus loin encore dans le document, est exposée une plate-forme revendicative de l’Alliance sociale avec une augmentation des salaires, des retraites et des avantages sociaux ou encore une allocation chômage pour tous les chômeurs à hauteur du 80% du salaire de base.
Le KKE s’engage dans la bataille électorale sans toutefois semer des illusions. Il souligne que “les élections ne renverseront pas le système d’exploitation pourri. Mais ils peuvent stimuler le mouvement populaire aujourd’hui en mettant un frein au pire et en préparant le terrain pour son renversement.”
C-AB.