Grève des travailleurs du chantier de construction de la centrale électrique de Cap Djinet (Boumerdès)

Les 700 travailleurs ont cessé le travail depuis une semaine pour exiger de l’entreprise sud-coréenne Daewoo chargée des travaux de réalisation la satisfaction de leurs revendications.

Dans leur plate-forme, ils réclament notamment "l’établissement d’une convention collective ainsi que la revalorisation de leurs salaires et indemnités … une prime de fin de chantier, un préavis de fin de contrat, la prime de risque et l’application des nouvelles dispositions liées au 87 bis" (Liberté du 9 août 2015).
Daewoo a réagi pour briser la grève en opérant deux manoeuvres. Elle tente de remplacer les travailleurs algériens par des Philippins. Elle porte l’affaire devant les tribunaux pour "grève illégale".
Les travailleurs ne se laissent pas intimider. Ils ont fait appel à deux avocats pour se défendre et entendent, forts de leur unité, poursuivre leur action jusqu’à satisfaction de leurs revendications.

Selon le correspondant de Liberté, l’entreprise sud-coréenne exploiterait la grève comme prétexte "pour justifier les retards des travaux de ce chantier censé prendre fin au début de l’année de 2016".

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R.I.

11.08.15