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Hommage à Jacqueline Guerroudj à Paris le 28 février 2015
lundi 23 février 2015, par
L’un de nos lecteurs nous a transmis un message de Tewfik Guerroudj faisant part d’un hommage qui sera être rendu à Jacqueline Guerroudj, le samedi 28 février 2015 à Paris.
Nous redonnons ci dessous, l’essentiel de ce message :
Toutes les personnes souhaitant participer à cet hommage ou qui souhaitent témoigner, sont invitées à :
Contacter son petit fils Samir MINNE GUERROUDJ
[à l’adresse samir.minne@gmail.com]
Pour des raisons d’organisation, Il est demandé aux personnes de confirmer leur participation.
La liste des participants est tenue à jour. Dès que les modalités pratiques auront été définies toutes les personnes qui se seront signalées, ou qui auront été signalées à Samir Minne seront informées.
Nous vous ferons part des informations supplémentaires et du programme détaillé dès que les recevrons.
Sont déjà prévus :
– des projections de films, de photos.
– Des témoignages
– Un débat
Sur la vie et le parcours militant de Jacqueline Guerroudj
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Programme détaillé de l’hommage
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.L’hommage aura lieu au siège du PCF,
2 place Colonel Fabien, Paris 19°,
métro Fabien ou Jaurès.
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Biographie de Jacqueline GUERROUDJ
Jacqueline GUERROUDJ est née NETTER à Rouen en 1919. Elle accomplit des études de droit et de philosophie. Enseignante, mariée à Pierre Minne, elle est arrêtée et internée à Tours car elle est juive. Elle échappe à la déportation et à la mort, grâce notamment à son mari, à un prêtre puis à des militants communistes. Elle se réfugie alors en zone libre, puis avec son époux et sa fille au Sénégal. A cause de sa proximité avec les sénégalais, notamment Alioune Diop et Leopold Sedar Senghor, il leur est interdit d’y séjourner.
Sa volonté d’engagement politique vient des valeurs que lui a transmises sa famille et de ces expériences.
Elle arrive en Algérie en 1948. Elle y exerce le métier d’institutrice à Chetouane puis Aïn-Fezza, près de Tlemcen. Après son divorce elle se remarie avec Abdelkader Guerroudj, lui aussi instituteur. Tous deux membres du parti communiste algérien, ils sont expulsés illégalement d’Algérie le 1er mai 1955, puis autorisés à revenir à Alger en janvier 1956. Ils intègrent les combattants de la libération du PCA, puis le FLN en juin 56. Arrêtés et condamnés à mort en 1957 en même temps que Taleb Abderrahmane, ils échappent à la guillotine grâce à une intense campagne de protestation en France. Ce ne fut malheureusement pas le cas de certains de leurs compagnons dont Fernand Iveton et Taleb Abderrahmane.
Libérée en 1962, à l’indépendance de l’Algérie, elle s’installe à Alger, où elle a exercée quelques mois comme institutrice, avant d’être chargée de mettre en place le secrétariat de l’Assemblée Nationale, dont elle devient la responsable. Elle quitte ce poste pour celui de bibliothécaire de l’institut de sciences économiques de la faculté d’Alger, poste qu’elle occupe jusqu’à sa retraite.
Jacqueline n’a jamais cessé de militer, notamment pour la défense des droits des femmes. Elle est morte à Alger le 18 janvier 2015, à 95 ans. Elle est inhumée le 20 janvier au carré des martyrs du cimetière d’El Alia à Alger.
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Tewfik Guerroudj
gtewfik@yahoo.fr
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