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Ingérence occidentale en Syrie : L’invasion de la Syrie à l’ordre du jour …
mercredi 4 juillet 2012
CNN rapporte cette après-midi que le pentagone a finalisé des plans d’attaque de la Syrie afin de déposer son président Bachar Al-Assad par la force et ce sous le couvert de sécuriser des armes de destruction massive et de prévenir une violence “sectaire” qu’il a lui-même fomenté en soutenant et entraînant l’Armée Syrienne Libre.
“L’armée américaine a fait sa propre planification du comment les troupes américaines conduiraient une variété d’opérations en Syrie ou d’assister les pays voisins dans le cas où une action serait ordonnée”,
ont dit des officiels à CNN.
CNN dit que le pentagone a “finalisé son évaluation sur quels types d’unités seraient nécessaires, combien de soldats et même le coût de certaines de ces opérations potentielles.”
“Il y a un sentiment que la violence sectaire augmente en Syrie. Cela pourrait être pire que ce qu’on a vu en Irak”,
a dit un officiel anonyme du gouvernement Obama à CNN.
Le plan d’attaque est similaire à celui utilisé en Libye :
Le plan militaire inclut un scenario de zone d’exclusion aérienne ainsi que de la protection des sites d’armes biologiques et chimiques. Les officiels ont dit que ces scenarii seront difficiles à réaliser et impliqueront un grand nombre de troupes américaines ainsi que des opérations militaires intensives.
CNN révèle que les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la France ont discuté d’une attaque, qu’ils décrivent comme des “scenarii contingents” et se sont spécifiquement entrainés pour une intervention militaire. Ils “partagent également le renseignement sur ce qu’il se passe en Syrie avec les pays voisins comme la Jordanie, la Turquie et Israël.”
En décembre dernier, Sibel Edmonds avait rapporté que “des troupes militaires étrangères, estimées à plusieurs centaines,” ont pris position dans la ville de al-Mafraq au nord de la Jordanie et à la frontière syrienne. Les troupes sont arrivées depuis la base aérienne de Ain al-Assad en Irak et un avion militaire américain transportant des personnels militaires a atterri sur la base Prince Hassan, située à environ 100 km de la ville de Al-Mafraq.
CNN cite trois membres du ministère de la défense disant que :
“Les forces spéciales américaines entrainent et conseillent les troupes jordaniennes sur des tâches militaires très spécifiques qu’il devront effectuer si les troubles passent la frontière jordanienne et posent un problème de sécurité à ce pays.”
Les officiels ont dit
“que le problème de sécurité principal de la Jordanie est que si le régime syrien s’effondre soudainement, il y aura alors des troubles à sa frontière nord, ainsi que la possibilité d’avoir à gérer un flot de réfugiés énorme et de trafic d’armes en Jordanie, ainsi que le problème potentiel des armes de destruction massive syrienne. La Jordanie considère aussi comment et où elle pourrait participer à une aide humanitaire au sein de ses frontières, ceci est un autre sujet sur lequel les États-Unis préparent la Jordanie.”
Le prétexte de l’attaque sur la Syrie ne rappelle que trop celui élaboré et si évidemment bidon qui avait été préparé pour envahir l’Irak :
Les satellites américains épient les sites d’armes chimiques et bactériologiques 24 heures sur 24 et jusqu’ici, “il n’y a aucune raison de croire que ces sites ne sont pas sécurisés” a ajouté un des officiels.
Les États-Unis pensent que ceux-ci sont gardés par des troupes d’élite Alaouites fidèles au plus haut degré au président Al-Assad. Mais les officiels ont dit que les forces d’opposition semblaient être plus fortes dans certaines de ces zones et que les États-Unis, la Jordanie et leurs alliés sont préoccupés du fait que le territoire contrôlé par Al-Assad se réduit et que certaines de ces facilités stratégiques pourraient être soumises à des attaques, poussant la probabilité que des forces terroristes veuillent acheter ces matériaux.
L’évaluation générale faite par les États-Unis est que dans l’éventualité qu’une action ne doive être entreprise pour sécuriser les facilités de l’armement chimique et biologique syrien, des troupes de différents pays devront entrer en Syrie très rapidement en quelques heures.
Le 11 Juin, Tony Cartalucci a cité un rapport de RT disant qu’une attaque sous faux-drapeau impliquant “des rebelles syriens déployant des armes chimiques obtenues en Libye contre des civils syriens pour ensuite blâmer le gouvernement syrien pour un massacre de masse”, pourrait être utilisé comme un casus belli afin d’intervenir en Syrie.
Le pentagone n’a pas révélé de calendrier pour l’opération planifiée mais considérant le nombre d’information détaillée fuité à son média de prédilection CNN, nous pouvons penser qu’une telle attaque pourrait intervenir dans les jours ou semaines plutôt que les mois à venir.
Infowars
16 Juin 2012
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Traduit de l’anglais par Résistance 71
article original :
http://www.infowars.com/obama-war-machine-announces-invasion-of-syria/print/
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