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Inhumation de Georges Acampora

samedi 18 février 2012, par Alger republicain

De nombreux militants et anciens moudjahidine ont bravé les intempéries exceptionnelles de ces derniers jours pour mettre en terre, ce lundi 13 février, au cimetière de Bologhine à Alger, le glorieux militant disparu.

A l’arrivée du corps, les trompettes d’un détachement de pompiers firent retentir leur sonnerie. Une haie de pompiers rendit honneur au défunt et à sa compagne, Juliette, courageuse et digne, soutenue par des dizaines d’amis, connus ou anonymes. Un vieil ami du Cardinal Duval tint à témoigner de l’amitié qui avait lié ce dernier à Georges, avant de prononcer quelques paroles de réconfort en se recueillant devant le cercueil.

Nombreux étaient ceux qui voulaient exprimer le profond respect voué à Georges. La gorge nouée par le chagrin, Guerroudj et Fettal, ses compagnons, et rescapés comme lui, du quartier des condamnés à mort de la prison de Barberousse, n’ont pu aller jusqu’au bout pour retracer les moments de lutte commune pour l’indépendance de l’Algérie. Il en sera de même pour Arbadji qui intervenait en tant que représentant des anciens moudjahidine. Noureddine Abdelmoumène, ancien membre du Parti Communiste Algérien, ancien dirigeant du Parti de l’Avant-Garde Socialiste durant la clandestinité, rappela qui était Georges Acampora. Tahar El Hocine, véritable encyclopédie biographique de la guerre de la libération, rappela dans le détail les hauts faits d’armes de Georges Acampora. Zoheir Bessa intervint au nom du Parti Algérien pour la Démocratie et le Socialisme. Puis, au nom du corps dont Georges faisait partie, un pompier clôtura les éloges.

Malgré une pluie battante qui se déclencha au moment de l’enterrement, les compagnons du défunt ne se dispersèrent qu’à la fin de la cérémonie.

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C.P.

13.02.12