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La Syrie est à la veille d’une intervention américaine, selon G. Zyuganov, Président du CC du Parti Communiste de la Fédération de Russie
vendredi 2 août 2013
Déclaration
Moscou, le 26 Juillet 2013
Extraits
Le Congrès des États Unis a approuvé la fourniture des armes aux groupes rebelles qui combattent le gouvernement syrien légitime. Des cargaisons sont prêtes à partir au début août.
Simultanément, Washington a révélé son plan d’action militaire contre Damas, y compris l’entraînement et l’équipement des rebelles qui se trouvent en dehors des frontières syriennes, des attaques de la Force aérienne U.S. contre l’armée syrienne et les bases navales, l’établissement de zones tampon sans circulation aérienne, de préservation des armes chimiques.
Toutes ces mesures ont pour but des préparations rapides pour une intervention directe contre la souveraineté d’un État membre des Nations Unies. Les États Unis recourent à ces actions, comme des tentatives pour renverser Bashar Al Assad, avec des mercenaires depuis plus de deux années, qui se sont avérées vaines. La résistance du peuple syrien et de ses alliés a empêché le succès de cette guerre éclaire. En fin de compte, les États Unis sont empêtrés dans un conflit incessant que leurs services secrets ont engendré.
Chaque jour il devient plus évident que les espérances en vue de déposer le régime syrien légitime par les seuls mercenaires sont illusoires. L’armée syrienne a montré sa loyauté constante au gouvernement, en démantelant avec succès les forces terroristes. La dite "Armée libre Syrienne" s’est isolée, en cambriolant et en maltraitant la population civile, cessant finalement d’être une force combattante unique. Even Martin Dempsey, Président des Chefs de l’État major commun, l’a admis, en disant que la Syrie manque d’une "opposition viable".
Tout au long de l’escalade du conflit syrien, les USA et leurs alliés ont révélé une hypocrisie excessive. Les Etats Unis ont feint d’exprimer un intérêt au sujet des manquements au droit international, alors qu’ils renonçaient à l’ordre établi au lendemain de la seconde guerre mondiale à travers une politique agressive renforçant la loi de la force. Un intérêt simulé aux victimes civiles des voisins à la suite de leurs tentatives incessantes d’ évincer le gouvernement Assad, même s’il cela demandait plus de sang pour le renverser. Les USA ont constamment prévenu que le terrorisme international devient la principale menace à la sécurité. Mais d’un autre côté, ce pays est silencieux à propos de sa propre coopération immorale avec Al-Qaeda et Jabhat al-Nusra qu’il considère comme des organisations terroristes.
Aujourd’hui il n’ y a aucun doute que les États Unis n’œuvrent pas à contribuer à la stabilisation de la Syrie. Washington veut tirer profit des ravages causés ici, afin que pour le long terme ils restent présents pour dessiner une nouvelle carte du monde, qui favorise la création du Grand Moyen Orient, région où le plan des USA est d’exercer le contrôle. Si leurs plans réussissent, ils placeront la Russie devant un risque. La Russie peut être la suivante en ligne après la Syrie.