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La grève des travailleurs de l’ETUSA en est à son dixième jour
mercredi 21 novembre 2012
Pour casser leur mouvement, "dans le centre de la capitale, des bus privés ont été mobilisés" écrit El Watan du 21 novembre 2012) mais "dans la banlieue est d’Alger le débrayage des travailleurs de l’ETUSA affecte le réseau du transport des voyageurs"
"Et pour cause, les lignes des bus estudiantins habituellement assurées par les bus bleu sont à l’arrêt. Depuis quelques jours déjà , les étudiants affluent vers les bus privés pour rejoindre les cités universitaires ou leur domicile familial.
Du coup, le réseau du transport privé vers l’est d’Alger, notamment vers Dergana et Ain Taya dont le nombre de bus est très insuffisant (tout au long de l’année) n’arrive plus à absorber le flux important des voyageurs qui depuis quelques jours et depuis le début de la protestation des travailleurs de l’ETUSA est composé d’un nombre important d’étudiants.
Hier, mardi soir vers 19h, quelques étudiants se trouvaient encore à la station de bus Tafourah pour rentrer chez eux. Même les usagers qui ont l’habitude de prendre ces bus se trouvent bloqués à Tafourah à chaque fin de journée depuis le début de la protestation.
( …)
Pour le moment, les bus de l’ETUSA sont immobilisés à 99 % et plus de 2000 travailleurs se regroupent actuellement à la Centrale syndicale de l’UGTA, selon le porte-parole des protestataires. Pour ce qui est du transport estudiantin, il est immobilisé à 80 %, nous affirme-t-il.
Pour ce qui est du sort du mouvement de protestation, M.Kharoubi, le porte-parole des travailleurs nous dit qu’il reste « inconnu tant que la direction n’a pas affiché sa volonté de concrétiser nos revendications ».
« Pour le moment nous considérons les déclarations du DG comme de simples promesses. Aucune décision ne nous a été transmise pour le moment. » poursuit-il. D’après notre interlocuteur, le DG leur a promis que « les licenciés sont réintégrés, les contractuels qui ont signé leur contrat plus de 2 fois confirmés ».
Sur les bus de l’ETUSA qui arrivent quand même à fonctionner malgré la protestation, notre interlocuteur nous assure que ce sont « des chefs de département et autres responsables de l’entreprise qui conduisent les bus en question ».
Hamida Mechaï