Les syndicalistes licenciés de l’ETUSA en grève de la faim

Suspendus, depuis quatre mois pour certains depuis et plus de six mois pour d’autres, ils en sont à leur dixième jour de grève de la faim.

Ils sont devant le bâtiment de la centrale de l’UGTA, allongés sur des paillasses de fortune dans des conditions déplorables. Quelques-uns d’entre eux, des malades chroniques, sont ainsi exposés à de graves dangers. Ils disent que tous les responsables et toutes les institutions concernés par leur situation ont été informés et reconnaissent qu’ils sont victimes d’une injustice de la part des responsables de leur entreprise.

"Ils nous ont même promis d’intervenir pour que justice nous soit rendue. Mais ce sont que des paroles. Il est injuste que des responsables syndicaux, tous pères de familles soient jetés à la rue, privés depuis des mois de leur salaire, au mépris de la loi sans que leur centrale syndicale, qui doit normalement les protéger, ne leur offre que le préau de son siège".

C’est plus que de la maltraitance ! C’est une insulte à la dignité de ces syndicalistes et à celle de tous les travailleurs adhérents de l’UGTA.

Que doit penser Sidi Said son secrétaire général quand il passe tous les matins devant eux ? Les voit-il au moins ? Non. Ces derniers temps il est plutôt occupé par son nouveau dada, le crédit à la consommation, pour parait-il relancer la production nationale.

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C.P.

13.01.16