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Messages de condoléances reçus après le décès de Boualem KHALFA, ancien co-directeur d’Alger républicain avec Henri Alleg
dimanche 9 juillet 2017, par
Message de Sadek Hadjerès, à la direction et aux militants du Parti Algérien de la Démocratie et du Socialisme.
9 Juillet 2017
[(Chers camarades,
Je partage votre émotion et vous adresse mes fraternelles condoléances.
Aujourd’hui nous quitte encore un autre et illustre vétéran du mouvement national et social algérien.
Boualem KHALFA fut en effet durant plusieurs décennies, un des acteurs infatigable et largement reconnu du mouvement communiste algérien.
Il marqua de son talent les expressions médiatiques de ce mouvement dans le prestigieux quotidien Alger-républicain, dans l’hebdomadaire Liberté-Al Hourriya du PCA et dans le clandestin et légendaire Saout-Echaâb.
Les trois organes furent sur la longue durée les porte-parole confirmés des luttes nationales et sociales des travailleurs manuels et intellectuels, des jeunes et des femmes de nos villes et de nos campagnes.
Notre camarade Boualem assuma sa part de sacrifices dans la guerre d’indépendance, comme responsable des Combattants de la Libération de l’Oranie. Cette participation lui valut les épreuves de la torture et de l’emprisonnement colonialiste, dont il se libéra par une évasion spectaculaire.
Politiquement, Boualem Khalfa fut l’un des nombreux artisans de la longue et dure résistance du PAGS et du mouvement social et démocratique à l’étouffante chape du système du parti unique. J’ai toujours en mémoire les neuf longues années vécues stoïquement par Boualem avant son retour à la vie légale en 1974. A ses souffrances physiques s’ajoutait le sentiment douloureux d’impuissance face aux situations difficiles vécues par sa femme Colette, son fils et sa fille que je tiens à saluer une fois de plus pour toutes leurs épreuves endurées.
Dès le début des années 90, un énorme séisme géopolitique a frappé les forces mondiales de progrès et de liberté insuffisamment préparées. En Algérie, les coups directs ou indirects des impérialistes néolibéraux se sont conjugués avec ceux des forces réactionnaires régionales et locales. Les uns et les autres ont su utiliser les multiples clivages à caractère identitaire dans la société algérienne pour obscurcir les vrais enjeux stratégiques et fondamentaux. Ils sont parvenus à diviser et affaiblir les nécessaires et larges mobilisations nationales et démocratiques. Face aux situations graves et complexes ainsi engendrées, les différents courants qui traversaient les forces politiques progressistes y compris le PAGS n’ont pas encore réussi à maîtriser leurs divergences en forgeant l’action unie et le pacte social et identitaire exigés par la situation.
En cet instant de recueillement à la mémoire d’un camarade disparu, renforçons nos volontés de fructifier en actes constructifs et novateurs les enseignements des moments fastes et des sacrifices de nos luttes passées.
Rendons le meilleur hommage à notre camarade, en œuvrant à la relève historique et critique des nobles idéaux auxquels il a dédié sa vie.
Sadek Hadjerès)]
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Message de Nils Anderson
Samedi 08 juillet 2017
Nils Anderson fut éditeur en Suisse et c’est lui qui édita, en créant une maison d’édtion pour contourner la censure coloniale française, le témoignage d’Henri Alleg « La Question » qui relate ce qu’il eut à subir lorsqu’il fut emprisonné et sauvagement torturé à Alger en 1957 par l’armée coloniale française.
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[(Chers Camarades,
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C’est une très grande tristesse d’apprendre le décès du camarade Boualem Khalfa. Une vie militante, une vie de communiste comme co-directeur d’Alger Républicain, comme dirigeant du PCA, comme responsable des CDL puis comme dirigeant du PAGS.
Le rappel de ses fonctions témoigne de son engagement inflexible pour la cause du peuple algérien sous le colonialisme, lors de la lutte de libération et après l’indépendance ; mais aussi, en communiste, solidaire avec les luttes du peuples français et des peuples du monde, de son internationalisme.
La mémoire du rôle et de la fidélité à son engagement communiste de Boualem Khalfa, il revient non seulement à ses compagnons de lutte, mais à chacun de la préserver pour qu’elle reste vivante.
Malheureusement, je le regrette vivement, je ne suis pas à Paris et ne peux être auprès de vous pour ses obsèques, merci de faire part aux camarades de ma solidarité et de ma fidélité.
Nils Andersson )]
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[( Message du pôle de renaissance communiste en France
Vendredi 7 juillet 2017, 21h14
Chers camarades.
Le PRCF exprime sa sympathie à la famille et aux camarades de Boualem
Khalfa.
Ce dernier, héros de la lutte d’indépendance du peuple algérien, militant exemplaire du PADS, fut un ami fidèle du PRCF.
Nous inclinons nos drapeaux devant ce militant communiste et patriote
qui a consacré sa vie à notre cause commune.
Renforçons plus encore nos liens et développons nos actions communes pour faire vivre la mémoire et le combat de notre camarade Boualem Khalfa.
Recevez, chers camarades, nos plus fraternelles salutations
La Commission internationale du PRCF )]
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[( Message du Parti communiste révolutionnaire de France
le 8 juillet 2017 à 19 h 08
Chers camarades,
Cette avec une grande émotion que nous avons appris la terrible nouvelle : le camarade Boualem Khalfa, militant communiste algérien, journaliste, poète, s’en est allé après une longue vie consacrée à la révolution socialiste.
Entré à Alger Républicain comme journaliste, il rejoint le combat des communistes pour le socialisme après la Seconde Guerre Mondiale, lorsque le PCA eu mieux pris en compte les rapports dialectiques entre combat pour le socialisme et combat pour la libération nationale. Promu à la direction d’Alger Républicain, il est le premier algérien à avoir un poste de direction dans la presse, il va contribuer à faire de ce journal, au côté d’Henri Alleg et de Abdelhamid Benzine, le porte-parole de la classe ouvrière et des masses populaires face à l’oppression nationale qui permettait aux colons comme aux milieux collaborateurs de la bourgeoisie et des féodaux locaux, d’aggraver l’exploitation. Après le début de la révolution nationale en 1954, Alger Républicain et sa direction, malgré la répression et la censure, vont contribuer à faire connaître la lutte du peuple algérien et à le mobiliser et le conscientiser. Après l’interdiction du PCA et du journal, Boualem Khalfa comme communiste va participer à la lutte armée pour l’indépendance nationale, tout en prenant soin que le PCA conserve son existence indépendante. A la Libération en 1962 il reprend sa place à la direction d’Alger Républicain qui va mener une bataille permanente pour mobiliser les travailleurs pour le socialisme, contre l’antisoviétisme et l’anticommunisme que développent certains milieux nationalistes, qui prétendent refuser aux communistes leur droit à exister.
En 1965, après le coup d’Etat, Alger Républicain disparaît et Boualem Khalfa entre dans la clandestinité, participant à la fondation du Parti d’Avant-Garde pour le Socialisme (PAGS) qui va pendant un temps organiser les communistes algériens. Il participe à plusieurs réunions du mouvement communiste international. Après 1990 et la victoire de la contre-révolution en URSS, Boualem Khalfa, qui avait très vite eu une attitude critique vis à vis du gorbatchévisme, participa, avec un noyau de camarades fidèles à la classe ouvrière et au marxisme-léninisme, à la création du Parti Algérien pour la Démocratie et le Socialisme, qui regroupe les communistes aujourd’hui.
A sa famille nous adressons nos condoléances les plus profondes. Aux communistes algériens, à leur parti le PADS, nous exprimons nos sentiments de solidarité les plus fraternelles en ce moment douloureux. Nous sommes persuadés qu’ils sauront faire fructifier l’héritage politique de Boualem Khalfa et faire triompher l’idéal qui a été le sien toute sa vie : le Communisme.
Paris le 7 juillet 2017
Parti Communiste Révolutionnaire de France
)]
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[( l’Humanité Vendredi 7, samedi 8 et dimanche 9 juillet 2017
Boualem Khalfa est décédé hier matin à l’hôpital Cochin de Paris.
Né en 1923, militant du Parti communiste algérien et ancien directeur d’Alger
républicain, appartenant à la direction communiste clandestine, il fut envoyé en Oranie coordonner les réseaux à partir d’Oran et de Tlemcen.
Arrêté, torturé à plusieurs reprises, subissant deux tentatives d’exécution, il est condamné par le tribunal militaire d’Oran et une seconde fois, en novembre 1957, à vingt ans de travaux forcés.
Il sera transféré à la prison des Baumettes à Marseille, à celle de la Santé à Paris, puis à Caen et à Rennes. Revenu à la prison de Caen, le PCF organise son évasion en 1961 en compagnie de deux prisonniers du FLN.
Après l’indépendance, il rentre à Alger et devient codirecteur avec Henri Alleg du nouvel Alger républicain dont Abdelhamid Benzine est rédacteur en chef.
L’Humanité présente ses condoléances à sa famille et à ses proches.
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[(APS
Le moudjahid et journaliste Boualem Khalfa n’est plus
vendredi, 07 juillet 2017
ALGER - Boualem Khalfa, ancien moudjahid, journaliste et dirigeant à Alger Républicain, est décédé jeudi à l’âge de 94 ans , des suites d’une longue maladie, a-t-on appris de ses proches.
Le défunt a participé à la guerre de libération nationale avant d’être arrêté en 1956. Il a été détenu dans diverses prisons en Algérie puis en France.
Il a rejoint la rédaction d’Alger républicain avant son interdiction en 1955 par les autorités coloniales. Par la suite il en fut le directeur conjointement avec Henri Alleg après sa reparution à l’indépendance.
Boualem Khalfa était membre de direction du Parti de l’avant-garde socialiste.(PAGS).
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Rédaction du HuffPost Algérie
Le moudjahid et journaliste Boualem Khalfa n’est plus
07/07/2017
<doc1694|center>
Boualem Khalfa, ancien moudjahid, journaliste et dirigeant du journal Alger Républicain, est décédé jeudi à l’âge de 94 ans après une hospitalisation de 12 jours et une longue maladie.
Militant dès son jeune âge, Boualem Khalfa a adhéré au parti communiste algérien (PCA) dès 1946. Sa rencontre avec le défunt Bachir Hadj Ali en 1944 fut décisive.
Boualem Khalfa est élu membre du bureau politique du PCA quelques mois avant le déclenchement de la révolution algérienne en novembre 1954. Il est nommé rédacteur en chef de Liberté, l’organe central du PCA.
Le défunt a participé à la guerre de libération nationale et était chargé de l’organisation des maquis de liberté du PCA, avant d’être arrêté en 1956.
Torturé et menacé d’exécution sommaire, il est condamné par le Tribunal militaire d’Oran à vingt ans de travaux forcés. Il a par la suite été transféré en France. Avec l’aide du PCF, il s’évade de la prison de Caen où il avait été ramené en 1961. Il est chargé de diriger la Fédération de France du parti.
A l’indépendance, il retourne en Algérie où il va co-diriger Alger républicain avec Henri Alleg. Boualem Khalfa était membre de la direction du Parti de l’avant-garde socialiste (PAGS) avant de le quitter et d’appeler à susciter le parti communiste algérien en 1993. Il est resté fidèle à ce dernier jusqu’à son dernier souffle. )]
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[(Le Matin
Boualem Khalfa, ancien directeur d’Alger républicain, s’est éteint
07 Jui 2017
Boualem Khalfa, ancien moudjahid, journaliste et dirigeant au mythique journal Alger Républicain, est décédé jeudi à l’âge de 94 ans. [...]
Le défunt a participé à la guerre de libération nationale et était chargé de l’organisation des maquis de liberté du PCA, avant d’être arrêté en 1957. Il a été détenu dans diverses prisons en Algérie puis en France.
Il a rejoint la rédaction d’Alger Républicain avant son interdiction en 1955 par les autorités coloniales. Par la suite, il en fut le directeur conjointement avec Henri Alleg après sa reparution à l’indépendance. Boualem Khalfa s’oppose au coup d’Etat du 19 juin 1965, et fera partie avec Mohammed Harbi de l’Organisation de la résistance populaire. Boualem Khalfa sera par la suite aussi membre de direction du Parti de l’avant-garde socialiste (PAGS).
La rédaction )]
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Observalgerie
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Il est décédé ce matin : le journaliste Boualem Khalfa tire sa révérence
Par Jugurta Nam
6 juillet 2017
Ancien militant de la lutte d’indépendance, ancien journaliste et directeur du journal « Alger républicain », Boualem Khalfa s’est éteint ce jeudi matin à l’âge de 94 ans des suites d’une longue maladie.
En effet, Boualem Khalfa s’est éteint ce jeudi matin à Paris des suites d’une longue maladie, il avait 94 ans. Engagé dès son plus âge dans les rangs du Parti communiste algérien (PCA), il avait occupé le poste de journaliste chez « Alger républicain » jusqu’à son interdiction en 1955 par les autorités françaises, année où Boualem Khalfa rentre dans la clandestinité et participe à la direction des groupes armés du PCA contre le colonisateur français. Arrêté en 1956, il est détenu dans plusieurs prisons en Algérie et en France avant de s’évader avec l’aide de communistes français.
En 1962, Boualem Khalfa rentre en Algérie et s’associe à Henri Alleg pour devenir directeur d’Alger républicain, reparu à l’indépendance. Il occupera ce poste jusqu’en 1965, année où le journal est de nouveau interdit à l’arrivée de Boumediène à la tête du pays. Il rentre à nouveau dans la clandestinité après le 19 juin 1965 et devient membre de la direction du Parti de l’avant-garde socialiste (PAGS) fondé en 1966.
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