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Soufiane Djilali de Jil Jadid déclare : "Le pouvoir sera comptable devant l’Histoire" Et lui, devant qui ?
mardi 15 mars 2016, par
Le parti Jil Jadid a organisé un rassemblement dit "populaire" pour célébrer le cinquième anniversaire de sa naissance. Plusieurs personnalités y avaient été invitées. Mais on ne s’est pas bousculé au portillon. Seul était présent Ahmed Benbitour ancien ministre et chef du gouvernement qui n’a pas laissé que de bons souvenirs, de sa gestion gouvernementale, loin s’en faut. Bien au contraire, il n’a laissé que des résultats catastrophiques en développant une politique de privatisation des secteurs publics de l’économie. Quelques responsables subalternes y ont quand même assisté, à cet anniversaire. Juste de quoi nourrir quelques pauvres applaudissements uniquement pour plaire aux "ténors", peu nombreux de ce parti. Les autres "huiles" ont délégué des non-personnalités de leur organisation pour les représenter.
Pour Soufiane Djilali, le responsable de Jil Jadid, le parti doit préparer l’avenir. « Je suis satisfait de ce qui a déjà été réalisé », a-t-il déclaré. On ignore de quelles réalisations, il parle … Imperturbable, il a continué dans un semblant d’autocritique : « Mais je suis également conscient de nos faiblesses. » Quelle franchise ! Il s’est pourtant repris en affirmant : C’est au niveau de la mobilisation des Algériens qu’il faut agir. Pour mieux définir son projet qui n’en est pas un, il a encore ajouté « Il est impératif que la politique soit à nouveau perçue comme un moyen de faire avancer le pays. » Il n’a cependant pas précisé dans quelle direction il souhaite faire "avancer la pays", il le dira quelques minutes plus tard en dévoilant ses véritables intentions.
Il n’empêche, selon son ambition, Jil Jadid serait destiné à devenir « un vrai parti populaire ». Le patron du FLN, Saadani va exploser et entrer dans une crise de jalousie qui risque de provoquer chez lui un choc traumatique. Car lui aussi veut faire entrer le pays dans une économie libérale et respecter la "cohésion sociale". Mais que veut dire cette expression ? Instaurer des relations fraternelles entre le chômeur ou le travailleur et les patrons, sans confrontations ? Que ces braves messieurs n’y comptent pas trop et cessent d’en rêver, parce que c’est oublier les contradictions de classes et les luttes normales qui en découlent. Une économie Ouverte sur le monde. Clament-ils aussi. Comme s’ils ne s’y étaient pas déjà engagés, lui et tous ses amis ou rivaux de pacotille, depuis déjà longtemps, dans cette voie destructrice pour le peuple laborieux et l’intérêt du pays !
Quelles leçons donc tirer de ce tout ce blablabla ? Sinon que tous ces partis tentent, malgré leurs confusions et contradictions, de développer l’art de former des coalitions pour mener la même politique. Finalement une politique qui exclue de leurs prétendus programmes, les intérêts des ouvriers et des masses laborieuses au profit de la seule bourgeoisie, c’est-à-dire du capitalisme,
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Malik Antar
14.03.16