Accueil > Actualité politique internationale > Moyen Orient > 5.1. Syrie > Syrie : Abou Sayyaf éliminé par ses parrains US parce qu’il jouait son (…)

Syrie : Abou Sayyaf éliminé par ses parrains US parce qu’il jouait son propre jeu

mardi 19 mai 2015, par Alger républicain

"L’élimination d’Abou Sayyaf peut parfaitement s’expliquer par le fait qu’il a refusé de faire à la place des Américains une partie de leur travail et non pas parce qu’il était dirigeant d’un groupe terroriste",

a expliqué le général Hassan Hassan, conseiller militaire du gouvernement syrien, à l’agence de presse russe Sputnik.

"Toutes les opérations menées par les Etats-Unis dans le cadre de la prétendue « guerre contre l’EI » ne sont rien d’autre que des actes terroristes perpétrés dans la lutte pour leurs propres intérêts … Les Etats-Unis n’ont pas obtenu de résultats dans leur opération militaire en Syrie et ailleurs. Ils n’ont aucune intention d’éradiquer le terrorisme dans la région. Washington apporte à l’EI un soutien financier, militaire et logistique",

a indiqué Hassan Hassan.

Selon l’agence Associated Press, Abou Sayyaf, un des principaux chefs des groupes obscurantistes de Daech (Etat "Islamique") a été éliminé il y a quelques jours lors d’une opération effectuée en Syrie, sans l’autorisation de Damas, par un commando de la Delta Force arrivé de l’Irak à bord d’hélicoptères Black Hawk et d’avions à rotors basculants Osprey. Les commandos américains ont capturé sa femme.

La porte-parole du Conseil de sécurité nationale des Etats-Unis, Bernadette Meehan, a précisé que

"le gouvernement américain ne coordonnait pas ses actions avec les autorités syriennes et ne les avait pas informées au préalable de cette opération"

Bernadette Meehan n’a pas caché son mépris pour la souveraineté des Etats :

"Nous avons dit au régime d’Assad de ne pas s’ingérer dans nos efforts visant à combattre l’EI sur le territoire syrien… ce régime n’est pas notre partenaire dans la lutte contre l’EI et ne peut pas l’être".

.

RI

19.05.15

Article rédigé à partir d’une dépêche de l’agence russe Sputnik