Nous publions à cette occasion la déclaration que fit Jacques Salort devant le tribunal militaire d’Alger qui le jugea en décembre 1957, en compagnie d’autres patriotes, pour sa participation à la guerre de libération.
Jacques Salort était membre du Parti communiste algérien.
Nous avons choisi ce militant et ce témoin actif de la participation du PCA à la lutte pour l’indépendance. Sa qualité de révolutionnaire d’origine européenne, de même que celle des martyrs Henri Maillot, Fernand Iveton, Maurice Audin, Maurice Laban, et de bien d’autres qui payèrent de leur vie leur engagement pour affranchir le peuple algérien du joug colonial, est un témoignage des plus parlants du travail effectué par le PCA pour éduquer dans un esprit anti-colonialiste intransigeant d’innombrables militants de diverses origines ethniques.
Ce témoignage est une première réponse à un anticommuniste primaire, en l’occurrence M. Omar Merzoug docteur en philosophie qui vient de s’illustrer par les articles qu’il a consacrés au PCA dans le Quotidien d’Oran du 27 et du 29 octobre.
Ce sieur, en mission commandée, a donné libre cours à un délire anticommuniste irrationnel, mélange rare de grossièreté, puérilité, déformation, dénaturation et déformation des textes et des sources, décontextualisation des positions et des faits. Au mépris des faits historiques, il cherche à faire accroire que le PCA défendait des positions colonialistes ou à tout le moins était totalement indifférent à la cause nationale et étranger au mouvement national de libération.
Ce témoignage inédit a été écrit en prison par Jacques Salort lui-même.
AR
1er novembre 2016