Ce qui se passe en France, de même que les luttes menées durant de longs mois par la classe ouvrière grecque contre le diktat des monopoles capitalistes et de l’UE, démontre s’il en était besoin que la classe ouvrière est bien vivante, que les capitalistes de tous les pays ont eu tort de jubiler.
Le mouvement ouvrier réaffirme sa force et son potentiel de lutte malgré la régression idéologique opérée par de nombreux syndicats qui avaient supprimé de leur programme la lutte contre le système d’exploitation capitaliste, la lutte pour le socialisme. Ces grèves massives, vigoureuses et déterminées de la classe ouvrière française sonnent le glas de tous les pourfendeurs de la lutte des classes. Les faits sont têtus. L’exploitation capitaliste ne peut pas ne pas provoquer la riposte des travailleurs. [...]
les travailleurs ne peuvent pas demeurer passifs sous les attaques permanentes contre leur pouvoir d’achat et un minimum de droits sociaux. Ils ne peuvent pas ne pas se poser la question stratégique de la lutte pour l’abolition de l’exploitation capitaliste.
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PADS
23.06.2016