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Après le cinéma avec la Grèce et l’Iran à qui le tour aujourd’hui ou demain ?
mardi 21 juillet 2015, par
Ainsi les conservateurs, les socio-démocrates, les réformistes de tout poil d’Europe, et d’ailleurs, ont fait une incessante campagne d’intoxication pour laisser penser qu’ils ont remporté un grand succès avec le "révolutionnaire mais raisonnable" Tsipras, de grandes victoires dans leur confrontations supposée avec la Grèce et l’Iran. Après avoir fait plier la "gauche" soi-disant radicale de Syriza et son "génial révolutionnaire" Tsipras qui aurait su résister à toutes les tentations ou à tous les pièges des Européens, ce qui était prévisible et attendu par de nombreux observateurs honnêtes a été conclu positivement pour les impérialistes et négativement pour les travailleurs grecs.
La ficelle était bien grosse pour ne pas se rendre compte que toutes ces manœuvres étaient une grossière mise en scène. Ceux qui ne les voyaient pas ou le feignaient ne se sont pas seulement montrés aveugles, mais plutôt complices pour faire payer, une fois de plus, aux classes laborieuses et même à la petite-bourgeoisie, bien que moins touchée, leur politique d’austérité. Souvenons-nous que la première et honteuse concession de Syriza a été d’associer le responsable d’Anel, parti de droite, à son pouvoir. Ensuite les compromis ont vite pris forme et se sont succédés y compris par un "démocratique" référendum qui évitait de poser les véritables questions. Ces manœuvres ont seulement servi d’alibi, de caution, à Tsipras et sa bande. Son parti, qualifié de radical par les "politologues" les "spécialistes" et autres "experts", à la solde de la bourgeoisie, a-t-il touché aux intérêts de la grosse bourgeoisie grecque et à ceux des multinationales les vraies responsables de la crise ?
Prenant leurs lecteurs, auditeurs ou téléspectateurs pour des crétins, les médias occidentaux avaient avec démagogie et abusivement lancé des slogans bidons pour faire passer la pilule : l’Europe va sauver la Grèce et, inversement la Grèce va sauver l’Europe. Comment ? En restant dans la zone euro et en obéissant aux ordres de l’Allemagne, de la France et alliés, affirmaient-ils, tout ira mieux rapidement.
La pertinence des analyses du KKE nous éclaire bien sur la véritable nature des négociations entreprises par l’Eurogroupe et autres institutions au seul service des impérialistes.
Pour ce qui concerne l’Iran, les Occidentaux ont mené durant des années une longue campagne non moins pernicieuse. Il ne s’agit pas bien évidemment de prendre position en faveur de son régime fasciste dont on sait qu’il a mené une atroce répression contre les véritables révolutionnaires et les progressistes iraniens et l’on sait où il a conduit son peuple, mais de voir clair dans la politique des Etats impérialistes. Ceux-ci assurent sur tous les médias qu’ils sont contre la prolifération de l’armement nucléaire et son développent par ce pays.
Nous le sommes également mais il faut aussi, avant toute chose, balayer devant sa porte.
Car, pendant ce temps les impérialistes eux continuent, sous une forme ou une autre, avec de discrètes expériences dites de simulation, la modernisation et l’extension de leurs industries d’armement atomique. Pire, ils ont été, plus particulièrement la France, jusqu’à aider Israël à s’armer de ces bombes. Mais, le silence est roi en la matière. Aucun des médias n’en fait état, jamais ! C’est qu’il ne faut pas toucher à cet allié si précieux et tellement bien situé géographiquement.
En Europe certains partis, dits écologistes, réclament la fermeture des centrales électriques nucléaires. Mais, étrangement, très étrangement, aucun d’entre eux ne s’attarde ou ne dit mot sur l’armement nucléaire.
La vraie question reste donc qu’il faut désarmer et interdire à tous la possession de ce type d’armement.
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Malik Antar
21.07.15