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Julian Assange lanceur d’alerte australien en grand danger
vendredi 31 mai 2024, par
Journaliste, fondateur, rédacteur en chef et porte-parole de Wikileaks, il est incarcéré arbitrairement depuis plus de 5 ans au Royaume-Uni.
C’est un journaliste qui informait honnêtement le public. Il a eu une vie familiale assez mouvementée et fréquenté de ce fait de nombreuses et différentes écoles. Il a fréquenté six universités et étudié la physique, les mathématiques, la philosophie et les neurosciences sans obtenir de diplôme.
Il a connu son père adoptif lors d’une manifestation contre la guerre du Viêtnam.
C’est un passionné de l’informatique. Il invente des logiciels. Tout jeune il devient un hacker sous le pseudo « Mandax », menteur en latin. En 1987 il est repéré dans une attaque contre un serveur australien, une multinationale de télécommunication. Il a le droit à la visite de la police qui perquisitionne son logement. Il est condamné à une faible peine.
Il s’affirme très vite comme un militant crypto-anarchiste, dénonçant l’asymétrie de l’information entre gouvernants et citoyens et misant sur Internet pour rétablir l’équilibre. En 2006, il fonde l’ONG Wikileaks et en devient la tête d’affiche. Il revendique sa volonté de « démasquer les secrets et abus d’Etat ». Wikileaks commence à être connu au cours de ses premières années d’existence. Il publie des relevés bancaires de clients de la banque Suisse mais il va aller plus loin et va s’intéresser à la guerre d’Irak. Wikileaks publie une vidéo d’un raide aérien mené par l’armée américaine à Bagdad, qui montre des tirs de mitrailleuse sur des groupes de personnes, faisant une vingtaine de morts.
D’autre part, Wikileaks diffuse en collaboration avec de grands journaux internationaux, des milliers de documents relatifs aux interventions américaines en Irak et Afghanistan, présentés sur le site comme preuves de crimes de guerre.
Tout commence le 5 avril 2010. Il va encore plus loin dans ces dénonciations en publiant 250 000 télégrammes diplomatiques américains. C’est l’affolement, de nombreux pays réagissent. En avril 2011, il dévoile les dossiers des détenus de la prison de Guantanamo, une ancienne base américaine implantée à Cuba illégalement et de force, accusant les États-Unis de détentions arbitraires.
Julian Assange commence à devenir dangereux pour les États-Unis et leurs caniches. On lui monte une cabale en l’accusant de viol en Suède. En 2012 il est arrêté par la police britannique qui a plus d’un tour dans son sac et comme par hasard peu de temps après le lancement d’un mandat d’arrêt international a son encontre. Ses partisans voient une manœuvre pour tenter de l’extrader vers les USA où une enquête a été ouverte un mois plus tôt pour espionnage. C’est le tribunal de Stockholm qui a ordonné l’arrestation de Julian Assange suite à une demande du parquet dans le cadre d’une enquête pour ‘’viol et agression sexuelle’’ sur deux femmes en août en Suède. En plus, pour confirmer, ce tribunal lance le mandat d’arrêt international toujours en se servant de cette supercherie grossière montée de toutes pièces certainement et sans l’ombre d’un doute par les États-Unis, les plus touchés par les révélations de Julian Assange. Il avait été pourtant innocenté quelques heures plus tard, mais rien n’y fait. Il reste sous le coup de l’enquête pour viol et en instance d’être extradé aux État-Unis.
Julian Assange nie les accusations et fait appel de son mandat d’arrêt. Mais il ne faut pas se faire d’illusion. Il avait qualifié les accusations portées contre lui en Suède de "campagne calomnieuse ». Nul doute qu’elles ont été orchestrées par le Pentagone pour salir la réputation de son site. Wikileaks est devenu la bête noire de l’état-major des armées des Etats-Unis après avoir publié, en plus des publications précédentes, 77000 documents secrets sur le conflit afghan. Le site a par ailleurs rendu publics près de 400 000 rapports d’incidents montrant que l’armée américaine n’a "rien fait" pour empêcher les terribles tortures commises sur des citoyens irakiens.
Les dirigeants américain sont des Machiavels. Julian Assange n’a pas de diplôme de journaliste, c’est un pur autodidacte. Ainsi ces dirigeants obtus refusent de reconnaître le caractère journalistique de son travail et se donnent le droit de le condamner sans avoir à tenir compte du 1er amendement de Constitution des USA qui garantit la liberté d’expression, la liberté de la presse et protège les journalistes. Les margoulins ultra-réactionnaires des USA et d’autres se croient autorisés à toutes vilénies.
Vu le danger que court Julian Assange, la présidente de la fédération internationale des journalistes lui a délivré une carte de presse internationale valide. Elle dénonce l’acharnement des USA contre la liberté de la presse en général et les attaques injustifiés contre Julian Assange.
Julian Assange était en liberté surveillée. Mais qui a ordonné cette sanction ? Apparemment, ce sont les Anglais, des magouilleurs de haute voltige, le plus grand pays colonisateur du monde, un des pires, qui laisse derrière lui un fleuve de sang, des millions de morts. Julian Assange s’est réfugie dans l’ambassade d’Équateur à Londres il y reste de 2012 à 2019 soit 7 ans. Certainement sous pression étasunienne, il ne peut y plus demeurer. Le prétexte : les autorités équatoriennes lui reprochent de ne pas avoir respecté des conventions internationales. Il fallait bien trouver quelque chose pour l’inculper. La police londonienne pénètre avec l’accord de l’ambassadeur et l’arrête en vertu d’un mandat d’arrêt britannique. Il est déclaré coupable d’avoir violé les conditions de sa liberté provisoire. Mais en vertu de quel droit ? On ne le sait pas. Comme par hasard il est visé aussi par une demande d’extradition des États-Unis.
Ça sent la magouille à plein nez. C’est une grossière opération. Elle est montée de toutes pièces par des gangsters de la pire espèce. Toute cette mise en scène ne peut venir que des monstrueux dirigeants étasuniens qui se vautrent dans la vermine. Ils sont à l’aise dans cette soupe de choux et assistés très certainement par ces Anglais experts en matière de tripatouillage de haute voltige pour l’envoyer vers le poteau d’exécution.
L’opération montée pour obtenir son extradition vers les Etats-Unis est un assassinat qui ne dit pas nom, une injustice abominable qui na pas lieu d’être.
Les importantes protestions internationales et les appels de nombreuses personnalités et artistes connus seront-elles suffisantes pour arrêter les bourreaux, et empêcher le crime en marche aux USA ?
Julian Assange n’est pas un criminel. C’est un citoyen qui dénonce les crimes d’Etat des USA et pas seulement un journaliste. il doit être protégé par les lois internationales existantes.
Lies SAHOURA