Les États-Unis maintiennent Cuba sur la "liste noire des États appuyant le terrorisme"

Bruno Rodriguez, ministre cubain des Affaires étrangères, a énergiquement rejeté le maintien de Cuba par les États-Unis sur la liste noire des États appuyant le terrorisme.

Peu après s’être entretenu ? Brasilia avec son homologue brésilien, Celso Amorim, le chef de la diplomatie cubaine a déclaré ? la presse que trois heures auparavant, il avait confirmé la volonté de Cuba de dialoguer avec les États-Unis et de négocier les problèmes bilatéraux en suspens sur la base du respect mutuel.

« Cependant, ? peine trois heures après, cette annonce est faite. Il s’agit d’un des aspects les plus irrationnels de la politique des États-Unis contre Cuba -a déclaré Bruno Rodríguez qui s’est demandé pourquoi les États-Unis ont tardé 3 mois ? révéler cette liste qu’ils présentent habituellement au mois d’avril.

Le ministre cubain des Affaires étrangères, Bruno Rodriguez, a qualifié ce geste d’injuste et de cynique car il n’est pas de pays comme Cuba ayant été victime du terrorisme partant historiquement du territoire nord-américain. Il a ajouté que 3 000 Cubains ont été tués dans des actes de terrorisme et 2 000 se sont retrouvés handicapés ? vie.

Rappelons que toutes ces actions criminelles étaient encouragées et coordonnées ? partir des USA avec le soutien direct ou indirect des autorités américaines qui n’ont jamais digéré que Cuba échappe ? leur emprise.

« Ces actions se sont maintenues jusqu’ ? une date aussi récente que l’année 1997 » a souligné Bruno Rodriguez en faisant allusion ? la vague de plasticage qui avait pris pour cible des installations touristiques et qui avait fauché la vie d’un jeune italien, Fabio Di Celmo. Il a également rappelé que le seul avion civil de passagers détruit en plein vol dans notre hémisphère ? la suite d’un acte de terrorisme, est cubain.

« Les auteurs de ce crime se promènent librement ? Miami : Orlando Bosch, gracié par Bush père et l’autre, Luis Posada Carriles, sous la protection du gouvernement nord-américain qui le juge pour des charges secondaires et non pour ce qu’il est : un terroriste international notoire ».
Dans ses déclarations aux journalistes ? Brasília, il a souligné qu’aucun pays n’a combattu le terrorisme autant que Cuba.

Malgré ces pressions intolérables des USA, Cuba exprime sa volonté de dialoguer avec les États-Unis et de négocier les problèmes bilatéraux en suspens sur la base du respect mutuel. C’est ce qu’a réaffirmé le chef de la diplomatie cubaine peu après s’être entretenu ? Brasília avec son homologue brésilien, Celso Amorim.

« Il s’agit d’un des aspects les plus irrationnels de la politique des États-Unis contre Cuba" a déclaré Bruno Rodríguez ? propos de cette liste qui s’est demandé pourquoi les États-Unis ont tardé 3 mois ? révéler cette liste qu’ils présentent habituellement au mois d’avril.

AR/RI