Chez nous, à Ouargla, mais en Tunisie aussi certains de ces chômeurs se sont cousu les lèvres pour exprimer leur désespoir. A Kasserine, en Tunisie des jeunes se sont tailladé les bras pour se faire entendre.
Mais la surdité, comme une épidémie, atteint les directions des syndicats de compromis et les pouvoirs, tunisiens et algériens. Que veulent-ils, ces pouvoirs et organisations soi disant syndicales, attentistes qu’elles sont au plus haut point, que le sang coule à flots, attendre que par lassitude la jeunesse se taise et mette en sommeil ses revendications ?
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Malik Antar
25.02.16