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Encore une fillette tuée en Palestine Aucune réaction en Occident

samedi 28 décembre 2013, par Alger républicain

L’armée israélienne vient de tuer une fillette palestinienne et de faire plusieurs blessés. Ce fait a été évoqué dans la presse occidentale dans un simple filet. Souvenons-nous des opérations « Plomb durci », « Pilier de défense » … Ce n’est pas le premier crime ni le dernier. Mais les bourreaux peuvent dormir tranquilles car ils sont à l’abri de toute sanction, la politique « humanitaire » prêchée par les États impérialistes étant à deux vitesses. Ne pas le voir, c’est être aveugle ou tourner la tête.

Selon ces mêmes États, il y a urgence à intervenir militairement en Centrafrique … et ailleurs. En Palestine il n’y a aucune urgence puisque le peuple n’est jamais que confronté à une cordiale, humaine et véritable démocratie, la vraie, la seule du Moyen-Orient, celle d’Israël !

Cette « démocratie » a tous les droits, celui d’occuper des territoires qui ne lui appartiennent pas, celui de construire un mur, de pratiquer une politique d’apartheid, celui de déloger les Palestiniens, celui d’expulser de leurs maigres et infertiles terrains des petits paysans et …celui d’assassiner des enfants des femmes, des vieillards, des hommes ! Elle a le droit de tuer sans que personne ne bronche malgré les résolutions de l’ONU plus souvent partiale qu’à son tour.

Les négociations israélo-palestiniennes ? Qu’importe, ce n’est là que du blablabla sans conséquence, elles durent depuis les prétendus accords d’Oslo elles peuvent donc continuer encore longtemps. Aucune inquiétude !

C’est que l’État sioniste, aux yeux des Occidentaux, est bon et généreux, ne vient-t-il pas de libérer quelques prisonniers palestiniens ? Certes au compte-goutte mais libérés quand même. Avec maladresse, dans un chantage éhonté Israël se targue de ces libérations en échange de la poursuite de l’occupation et de la colonisation de territoires qui ne lui appartiennent pas, à la manière de la politique nazie de l’espace vital.

Tout va donc bien dans le meilleur des mondes, malgré l’élimination de populations et les crimes de la plus « grande démocratie » du Moyen-Orient.

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Malik Antar

Alger républicain

27.12.13