Accueil > Actualité politique internationale > Europe > Grèce > Grèce Pour briser la résistance populaire au plan anti-social du (…)
Grèce Pour briser la résistance populaire au plan anti-social du gouvernement Déclenchement des mécanismes judiciaires et répressifs contre les luttes du PAME
mercredi 19 mai 2010, par
18 mai 2010
L’agression des médias et des partis politiques bourgeois contre le Parti communiste de Grèce se poursuit. Elle est déclenchée ? cause du rôle d’avant-garde du parti dans la lutte et son refus de se soumettre ? la légalité bourgeoise.
Une tentative de criminalisation des activités du Front Militant de tous les Travailleurs (PAME) a été lancée peu de jours avant la grève générale de 24 heures.
Le Parti "Drasy" ("Action") de ST Manos, un ancien député de la Social-Démocratie PASOK et ancien ministre du ND conservateur a déposé une action en justice ? la cour de cassation, demandant des poursuites judiciaires ? l’encontre de PAME. Ainsi, il s’est joint ? l’attaque fiévreuse de la classe régnante contre la classe ouvrière et aux attaques quotidiennes des médias bourgeois, les serviteurs des patrons.
De plus, ce parti, qui a seulement obtenu 0,7% des suffrages aux élections du parlement européen de 2009, demande "d’enquêter si les membres de la direction du PAME, ou d’autres complices n’ont pas une responsabilité criminelle dans des actions illégales qui seraient révélées par l’enquête". Manifestement, "Drasy" n’affiche sa sensibilité que lorsque les intérêts des hommes d’affaires sont touchés, mais il ne fait pas appel au procureur quand les travailleurs sont assassinés, ou quand ils sont estropiés au travail ? la suite d’un soi-disant "accident", ou quand les travailleurs sont licenciés sans aucun dédommagement.
Le gouvernement social-démocrate utilise cette demande honteuse pour déclencher une autre attaque contre le mouvement syndical de classe.
Au même moment, les cadres des syndicats du casino de la montagne de Parnitha sont poursuivis en justice. Les patrons du casino requièrent l’annulation de la qualité d’adhérente ? l’union syndicale de l’entreprise de sa Présidente Georgia Flouda et du Président de l’Union des techniciens Panhelléniques des jeux de société, Aristomenis Tsourapas, dans le but de les renvoyer pour leur action.
La persécution des enseignants qui font grève et luttent dans les rangs des forces de classe du PAME persiste aussi. Au travers de l’appareil administrative du gouvernement un autre enseignant fut convoqué pour rendre compte de sa participation ? la grève déclarée du PAME le 21 avril.
Il doit être noté que depuis plusieurs mois les militants syndicaux qui étaient en première ligne de la lutte et des piquets de grève sont l’objet de poursuites judiciaires criminelles, y compris pour des actions aux magasins "Jumbo".
Les médias bourgeois ont demandé depuis longtemps des poursuites judiciaires contre les marins qui ont observé des grèves couronnées de succès les 21 et 22 avril, en dépit des tentatives du gouvernement et des armateurs d’employer des briseurs de grèves. Les marins se sont efforcés d’arrêter les bateaux, y compris le bateau de croisière "Zenith" qui est employé pour assurer le cabotage.
Il est évident que le peuple ne fait pas seulement face au gouvernement et ? l’opposition du principal parti, mais aussi aux intérêts des monopoles et ? la bourgeoisie grecque. La résistance et l’affrontement doit être substantielle, intégrale et planifiée.
Le Secrétariat exécutif du PAME a répondu : "Leur peur est justifiée. Mais ceux qui ouvertement ou secrètement cherchent ? criminaliser et ? restreindre l’action du PAME savent qu’il est impossible d’intimider, de faire chanter ou de subordonner PAME".
Les travailleurs répondront ? leurs plans en participant le 20 mai ? la grève déclarée par le PAME.
18/05/2010