L’association Art et mémoire au Maghreb a organisé le 7 décembre 09 ? la Bibliothèque Municipale Nelson Mandela de Vitry sur Seine le vernissage d’une exposition de dessins de reportage intitulée :
Un voyage singulier :
deux peintres en Algérie à la veille de l’insurrection (1951-1952).
Mireille Miailhe et Boris Taslitzky.
Commissaire de l’exposition : Anissa Bouayed.
L’exposition se tiendra jusqu’au 2 janvier 2010.
Un public nombreux était présent pour faire connaissance avec (…)
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Culture
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Un voyage singulier : deux peintres en Algérie à la veille de l’insurrection (1951-1952).
10 décembre 2009, par Alger républicain -
Guermaz "peintre du silence et de la lumière"
16 novembre 2009, par Alger républicainDans le cadre de l’année Guermaz (1919-1996), organisée pour célébrer le 90ème
anniversaire de sa naissance, le Centre Culturel Algérien de Paris présente du 21 octobre au 19 novembre 2009 : "Guermaz peintre du silence et de la lumière" -
Kateb à l’épreuve d’Alger républicain
3 novembre 2009, par Alger républicainCeux qui projettent de briser la presse démocratique par leurs poursuites, leur sabotage et leurs tentatives d’intimidation, ceux qui croient pouvoir impunément s’attaquer à la voix de la vérité n’ignorent nullement qu’ils se heurtent à la résistance de la grande majorité des Agériens.
C’est en ces termes - d’actualité – que le jeune Kateb en 1950, défend son journal "pas comme les autres" qui lui offre justement un espace où exister.
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Ouahiba Hamouda
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Un poème de Kateb Yacine
2 novembre 2009, par Alger républicainIl est des jeunes bras
Qui sont morts
Tendus vers une mère…
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Oh ! Les poitrines fortes,
Les poitrines sanglantes
De ceux qui ont battu le fer,
Pour être vaincus par l’argent !...
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Et ces morts qui ont battu pour d’autres…
Et ceux qui sont partis en chantant
Pour dormir dans la boue anonyme de l’oubli.
Et ceux qui meurent toujours
Dans la gaucherie des godillots
Et des habits trop grands
Pour des enfants !
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Aux soirs tristes
De mortes minutes,
Il est (…) -
Kateb Yacine - Poème
30 octobre 2009, par Alger républicainJe ressens mieux l’oppression universelle Maintenant que le moindre mot pèse plus qu’une larme Je vois ce pays et je vois qu’il est pauvre Je vois qu’il est plein d’hommes décapités Et ces hommes je les rencontre un à un dans ma tête Car ils sont devant nous et le temps nous manque pour les suivre
Kateb Yacine
(in Le cadavre encerclé) -
Kateb Yacine, L’homme aux sandales de caoutchouc
30 octobre 2009, par Alger républicainL’entrée de Kateb Yacine à Alger républicain en 1949 est révélatrice d’un état d’esprit et d’une prise de conscience sociale. Les talents artistiques du jeune journaliste, son acuité politique exprimée par un anticolonialisme à l’instar du journal Alger républicain iront en s’aiguisant au fil des années. L’Auteur de Nedjma manipulera la plume à l’encontre de l’oppression comme d’autres manipuleront les armes pour combattre l’oppresseur.
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Benaouda Lebdai
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Vous avez insulté les fiertés de nos races
23 octobre 2009, par Alger républicainVous avez insulté les fiertés de nos races
Vous avez insulté le cri et l’esprit
Vous avez suicidé nos volontés de vie.
Mais le chanvre a poussé pour que lui soit rendu
sa terre véritable.
De vos cordes de mort
Nous tressons nos fouets
Le dernier souffle des héros
Alimente nos forges
Vous avez péché par l’esprit
Nous vous chasserons par l’esprit.
Jean Sénac -
Yahia El Ouahrani, celui qui signait d’un soleil…..il a combattu pour l’indépendance de l’Algérie
22 octobre 2009, par Alger républicainLe 17 octobre 09, un hommage : "Jean Sénac corps poème des deux rives" a été rendu au poète à Paris par la revue Algérie, Littérature Action dans le cadre du 19e salon de la Revue.
Un numéro spécial consacré à Jean Sénac et à son œuvre, proposant, des textes inédits et des poèmes a été publié.
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Notre pays - poème de Mahmoud Darwich
14 octobre 2009, par Alger républicain -
Alger : Hommage à Mahmoud Darwich
13 octobre 2009, par Alger républicainIl y a des morts qui sommeillent dans des chambres que vous bâtirez. Des morts qui visitent leur passé dans les lieux que vous démolissez. Des morts qui passent sur les ponts que vous construirez. Et il y a des morts qui éclairent la nuit des papillons, qui arrivent à l’aube pour prendre le thé avec vous, calmes tels que vos fusils les abandonnèrent. Laissez donc, ô invités du lieu, quelques sièges libres pour les hôtes, qu’ils vous donnent lecture des conditions de la paix avec les défunts.
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Mahmoud Darwich.
"Discours de l’homme rouge"