La Fédération Syndicale Mondiale, représentant 92 millions de travailleurs dans 126 pays différents, réitère sa solidarité et son soutien internationaliste aux travailleurs de l’entreprise SONELGAZ en Algérie, qui ont été arrêtés sous la responsabilité de la direction de la société, à cause de leur participation aux actions de grève, organisées par leur syndicat SNATEGS.
Le 13 février sept dirigeants syndicaux ont été emprisonnés pour leur activité syndicale parce qu’ils ont refusé d’appeler les médecins à annuler leur grève dans les hôpitaux publics. Cette action montre une fois de plus les limites de la démocratie capitaliste. Le Juge a oublié, combien de personnes meurent au Kenya et en Afrique, en raison de l’absence de traitement médical et de la privation de nourriture qui sont causées par les privatisations du secteur public et les réductions de salaires.
Les enfants réfugiés qui sont arrivés en Europe pendant ces dernières années, venant de Syrie, de l’Iraq, de l’Afghanistan, de Somalie et d’autres pays, ont des besoins urgents et spécifiques d’hébergement, de sécurité, de santé et hygiène et de soutien psychologique. L’éducation des enfants réfugiés est un sujet crucial, vu que la satisfaction des besoins ci-dessus se dépend en grande partie de leur éducation.
Malheureusement, la situation dans tous les pays d’accueil est la même : le pourcentage des enfants réfugiés qui vont aux écoles publiques est extrêmement bas, étant donné que la responsabilité de la gestion des sujets des réfugiés, ainsi que le financement respectif de l’UE, est attribué aux ONG, au lieu de constituer une responsabilité des États.
Les travailleurs d’Escondida au Chili, la plus grosse mine de cuivre au monde, propriété de l’anglo-australien BHP Billiton, ont entamé jeudi une grève "dure" pour demander des hausses de salaires. [...]
Cette mine du nord du Chili produit environ 927.000 tonnes de métal rouge par an, soit 5% de l’offre mondiale. [...]
BHP Billiton, principal actionnaire de la mine, a annoncé la suspension de la production pour au moins les 15 premiers jours du mouvement, qui pourrait durer plus longtemps que celui de 2006 (25 jours).
[(Manquent à l’appel les représentants de la classe ouvrière algérienne. On voit où a mené la compromission de l’UGTA avec les organisations de la CSI affiliées à l’impérialisme. On voit aussi la nocivité du travail effectué en direction des syndicats autonomes de l’Algérie par les officines financées par l’UE.)]
La Fédération Syndicale Mondiale, qui représente 92 millions de travailleurs partout dans le monde, dénonce fortement l’aggravation de la politique de violation des droits syndicaux en Turquie, cultivant à l’arrestation de la Secrétaire Générale du DISK.
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in FSM (en anglais)
19.06.16
Traduction Raphaël Da Silva pour Alger républicain
Ce qui se passe en France, de même que les luttes menées durant de longs mois par la classe ouvrière grecque contre le diktat des monopoles capitalistes et de l’UE, démontre s’il en était besoin que la classe ouvrière est bien vivante, que les capitalistes de tous les pays ont eu tort de jubiler.
Le mouvement ouvrier réaffirme sa force et son potentiel de lutte malgré la régression idéologique opérée par de nombreux syndicats qui avaient supprimé de leur programme la lutte contre le système d’exploitation capitaliste, la lutte pour le socialisme. Ces grèves massives, vigoureuses et déterminées de la classe ouvrière française sonnent le glas de tous les pourfendeurs de la lutte des classes. Les faits sont têtus. L’exploitation capitaliste ne peut pas ne pas provoquer la riposte des travailleurs. [...]
les travailleurs ne peuvent pas demeurer passifs sous les attaques permanentes contre leur pouvoir d’achat et un minimum de droits sociaux. Ils ne peuvent pas ne pas se poser la question stratégique de la lutte pour l’abolition de l’exploitation capitaliste.
Le jeudi 26 mai, une délégation de la FSM, PAME et MAS a organisé une protestation à l’ambassade de France à Athènes. FSM était représentée par Valentin Pacho Secrétaire général adjoint de la FSM.