En foulant le sol algérien, que comprenaient-ils de l’Algérie ces soldats français appelés par leur gouvernement à faire la guerre aux gens qui luttaient pour briser les chaînes de la servitude ? A l’école, on leur enseigna certes que ce pays constituait trois départements intégrés à leur pays, la Métropole.
Que leur avait-t-on dit de la situation de ces gens des montagnes vivant « dans les ténèbres, sans les ressources de base nécessaires, soumis à l’arbitraire de l’administrateur civil et de son assistant servile, le caïd.
Que leur avait-t-on dit de ces montagnards abandonnés dans la pauvreté terrible par l’Administration coloniale préoccupée uniquement par la collecte des impôts : pas d’école, pas de médecin ni de dispensaire, pas d’électricité, pas de route sauf celle réservée au garde-champêtre »
Cet article est dédié à la mémoire des frères Saadoun, Mustapha, Mahfoud, Hocine et Nour Eddine et en souvenir d’Ahmed Ghebalou.
Mohamed Rebah
24.01.18