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Le secrétaire général de la FSM dresse devant l’OIT le tableau noir de l’exploitation des travailleurs dans le monde
dimanche 23 juin 2019, par
Au cours de la session plénière de la 108e Conférence internationale du travail, à Genève, George Mavrikos, le SG de le Fédération syndicale mondiale a prononcé un discours sans concession et d’une grande combativité. IL a souligné que « le mouvement syndical, dont la force motrice était la Fédération syndicale mondiale, a mené de grandes luttes ».
Il a d’abord rappelé, lors de son allocution, que la seule réalité qu’on doit prendre en compte c’est « les lieux de travail où les salariés souffrent de la violence de l’État et de l’autoritarisme, du chômage et des licenciements, du travail au noir, des privatisations, de la pauvreté et de la barbarie capitaliste ». Il a dressé un bilan dramatique de la situation des classes populaires dans le monde. « A, Soma, en Turquie, le 13 Mai 2014 : 301 travailleurs ont été tués. Le 24 Avril 2013, dans l’usine de Rana Plaza au Bangladesh, 1312 filles et femmes ont été assassinés. En Colombie, 600 syndicalistes ont été tués au cours des trois dernières années ». Il a condamné fermement, au nom de 92 millions de travailleurs dans le monde, le rôle des organisations internationales comme l’OIT. « L’OIT est, aujourd’hui, un mécanisme idéologique favorable » au pouvoir du capital et de l’impérialisme ».
Il a conclu son discours par un message clair aux ouvriers, aux petits paysans, à la jeunesse populaire, aux intellectuels de progrès : « l’espoir est dans nos luttes ».
C-AB