Commémoration à Grigny du 60 ème anniversaire des Accords d’Evian le 18 mars 1962 : une rue baptisée du nom de Henri Alleg

vendredi 25 mars 2022
par  Alger republicain

Notre camarade Georges Perlès a rédigé un billet en hommage à Henri. Le maire de cette ville française l’a lu à au cours de cette cérémonie devant l’assistance présente.

Voici le texte de Georges :

« Je suis membre du Parti algérien pour la démocratie et le socialisme (PADS) et ancien membre du Parti communiste algérien.

j’ai connu Henri dans des conditions difficiles pendant notre guerre de libération nationale. Il a pris part à notre combat avec un courage exemplaire. Il était devenu notre ami.

C’était un homme véritable, il était pour la fraternité entre les peuples. Henri était un grand homme et le trait d’union entre nos deux peuples.

Ce n’est pas la défaite de la France comme le claironnent tous les aboyeurs de tous bords mais la défaite de cette bourgeoisie française qui a maltraité notre peuple pendant 132 ans. La grande majorité du peuple français a combattu tous ces gens-là et a pris fait et cause pour notre indépendance.

Notre peuple n’oubliera jamais le métro Charonne.

Au nom du PADS, le parti des communistes algériens, je remercie monsieur le Maire de Grigny et ses collaborateurs pour cette initiative. »

Georges Perlès, militant communiste algérien depuis 1957 est un rescapé du centre de torture de la sinistre villa Sésini sur les hauteurs d’Alger. Georges et son frère Jean-Pierre, arrêté en même temps que lui par les paras de Massu-Bigeard, y avaient subi de cruels sévices avant d’être enfermés au camp de tri de Beni Messous, puis envoyés au camp de Lodi où ils furent détenus jusqu’en 1961. C’est dans ce camp qu’ils adhérèrent au PCA.

A.R.