La honteuse réflexion du french Doctor Kouchner sur les génocides en Algérie

mercredi 14 mars 2012

La honteuse réflexion du french Doctor Kouchner sur les génocides en Algérie

Dans un entretien accordé au site Focus Algérie le célèbre «  French doktor  », chouchou des médias bien pensants, Bernard Kouchner, de surcroit « grand ami  » de l’Algérie, selon ses dires, a cru bon d’apporter des nuances au vocabulaire français en cours actuellement.

En ces temps où il est question du terrible génocide qui vit l’extermination de plus de 1.000.000 d’Arméniens au début du siècle passé. Génocide dont les auteurs sont les forces turco-ottomanes, ce que personne ne nie, il est de bon ton pour le «  french doktor  » d’ajouter son grain de sel pour faire diversion et tenter de disculper son pays des actes criminels commis en Algérie.

Ce brave docteur qui connaît parfaitement le poids des mots affirme une sacrée différence entre les actes génocidaires et les massacres «  exceptionnellement importants  », mais sans nous le préciser par des chiffres qui pourraient nous donner une estimation approximative du nombre de victimes. Cela lui permet de déclarer tranquillement qu’en Algérie il n’y a pas eu génocide mais «  massacres exceptionnellement importants  ». Cette nuance lui permet de ne pas employer le mot génocide pour ce qui concerne notre peuple. L’auteur ou l’initiateur du «  droit d’ingérence  » puis de celui du «  devoir d’ingérence  » ne manque pas d’air. Peut-être a-t-il été un ami de l’Algérie, mais de cela il y a fort longtemps, sans doute avant même sa naissance, d’autant que personne ne sait pas de quelle manière s’est manifestée cette prétendue amitié.

On sait combien est forte son « amitié » pour les peuples. Il l’a démontré lors de l’atroce démantèlement de l’ex-Yougoslavie, au cours duquel il a applaudi l’intervention des forces de l’OTAN, toujours prêtes à se porter au secours des intérêts des pays impérialistes, quel qu’en soit le prix. Comme il ne lui a pas échappé que notre peuple a connu plus d’un génocide commis par les forces colonialistes de son pays, le «  french doktor  » préfère prendre les devants en tentant de supprimer de notre mémoire le terme génocide. Mais qu’il n’aille pas rêver, personne ne pourra le rayer, ses traces sont trop profondes pour être effacées.

Malik Antar