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Coronavirus : les USA, modèle-phare de la propagande capitaliste, croulent sous le chiffre record des morts du coronavirus (partie 2)
lundi 4 mai 2020, par
Alors qu’ils portent une responsabilité avérée dans la politique désastreuse menée pendant des décennies et qui a provoqué cette catastrophe dans leur pays et même ailleurs, les dirigeants américains envoient leur armée partout pour mettre en œuvre leur sinistre politique de la canonnière qui a fait tant de morts dans le monde. Donald Trump, un sinistre personnage à leur tête, pratique une politique de gangsters avec l’appui de la ploutocratie occidentale qui le suit comme un petit chien. Il agit en maître du monde, menace des pays indépendants. Bombant le torse devant les caméras, ce président milliardaire qui pue le fric, se permet d’invectiver ou d’insulter vulgairement, même devant l’assemblé de ONU, les dirigeants d’autres pays. Mais personne n’y trouve à redire, par peur des représailles peut-être.
Il ne faut pas y voir que les traits de caractère d’un homme rustre ou imbu de sa personne, Donald Trump est avant tout le représentant de la grande bourgeoisie américaine. Elu ou pas avec le soutien d’une fraction d’entre elle seulement, c’est la grande bourgeoisie qui décide de tout et en particulier de cette politique de gangstérisme. Donald Trump ne fait qu’exécuter les ordres et s’en prendre à lui ne change rien à la nature de classe de l’Etat américain. Ceux qui dirigent véritablement les États Unis sont invisibles. Dans tous les pays capitalistes, c’est le même tableau : les gouvernements sont les conseils d’administration des intérêts des capitalistes. C’est à la bourgeoisie qu’il faut s’attaquer en premier lieu. Toutes ces bourgeoisies mondiales, corrompues et parasitaires, pratiquent la même politique désastreuse contre les masses populaires. Elles dirigent politiquement et sans partage le monde capitaliste , tant qu’elles ne sont pas renversées et expropriées.
Il ne faut pas croire que les bourgeoisies des pays pauvres et en particulier africaines, pour la plupart inféodées aux puissances étrangères, agissent autrement. Comme partout, elles répriment férocement les manifestations, à la matraque ou à balles réelles.
Notre pays n’est pas épargné par ces comportements. Il est sûr que le capitalisme ne sortira pas indemne de cette crise. Les peuples commencent ou recommencent à comprendre.
Mais il ne faut pas se leurrer.
Même s’il a été touché au cœur, l’impérialisme n’est pas un tigre en papier. Il conserve encore aujourd’hui sa capacité de nuisance contre les peuples.
Ce n’est pas le coronavirus qui empêchera l’impérialisme de continuer à mener sa politique de brigandage et de rapine contre les peuples. Bien au contraire, il en profite pour l’accentuer dangereusement.
Voici quelques faits dangereux pour la paix mondiale. Ils sont significatifs de la nature intime de la plus grande puissance impérialiste du monde, les USA. En les aggravant elle fait peser une menace sur la situation des peuples. Mais ces faits sont soutenus par toute la ploutocratie occidentale.
Tout d’abord en Amérique Latine, chasse gardée des USA :
Alors que la crise de la pandémie mondiale fait des ravages et laisse sur le terrain des milliers de morts, Donald Trump, en véritable chef de gangs, se lance dans une provocation ordurière contre le Venezuela. Il ordonne l’arrestation du président de la République Bolivarienne du Venezuela Nicolas Maduro et de plusieurs hauts fonctionnaires. C’est William Barr, un procureur véreux qui accuse Nicolas Maduro de trafic de drogue ! Sans la moindre preuve, bien entendu. C’est une manœuvre grossière des USA pour envahir le Venezuela et chasser par la force Maduro. Et pour que cette décision ne soit pas prise pour des paroles en l’air il envoie sa flotte de guerre dans la mer des Caraïbe aux abords de la frontière du Venezuela. Une véritable armada contre un petit pays souverain et sans déclaration de guerre. Il a été encore plus loin dans l’ignominie. Il a mis à prix la tête de Maduro ! 15 millions de dollars pour quiconque accepte de fabriquer des preuves pour l’accuser.
En Bolivie, Evo Morales est élu pour la 4ème fois, président de la république de Bolivie à près de 60% des suffrages exprimés au premier tour de l’élection présidentielle en 2019. C’en est trop pour les opposants, battus lamentablement encore une fois. Depuis le début ils voulaient chasser par tous les moyens Evo Morales du pouvoir. Rejetant violemment les résultats électoraux, ils accusent sans preuve Evo Morales de fraude massive et remettent en cause son élection. Les opposants organisent une manifestation violente et demande sa démission. C’est véritablement un plan diabolique élaboré avec la complicité encore et toujours des USA. Encore un coup d’État organisé contre un pays souverain. Evo Morales a démissionné et a fui le pays pour échapper à l’assassinat. On se souvient tous du tristement général Pinochet au Chili.
Scénario différent sur la forme mais identique quant aux objectifs poursuivis, celui qui a succédé à Rafael Corréa, lequel ne pouvait plus se représentait à la tête de l’Équateur, est l’objet d’un coup monté. Accusé de façon fallacieuse de corruption et de détournement de fond, il est condamné à 8 ans de prison. Son successeur s’était couché devant les menaces de Trump qui a obtenu que les orientations de gauche défendues par Corréa soigne abandonnées.
C’est avant tout une brutale persécution politique. Rafael Corréa était ancien membre de l’alliance bolivarienne créée sous l’impulsion du Venezuela en 2004.
Renforcement du blocus de Cuba depuis l’arrivée de Trump. Imposé par la force depuis plus de 60 ans par les États Unis, cet acte odieux contre un petit pays de 12 millions d’habitants a été condamné dans de nombreuses résolutions de l’ONU.
(Fin de la 2ème partie)
A . KADRI