La nouvelle Bolivie continue de progresser avec Evo Moralés

samedi 28 octobre 2017
par  Alger republicain

Il y a plus d’une décennie, quand le gouvernement d’Evo Moralés fut constitué en Bolivie, 40 000 Boliviens seulement recevaient dans leur domicile le gaz. Ils sont aujourd’hui 3,5 millions foyers qui ont accès au gaz.

Par Joaquin Rivery

le 18 octobre 2017

Gramma International - information télésur

Il y a plus d’une décennie, quand le gouvernement de Moralés prit fonction en Bolivie, seuls 40 000 Boliviens recevaient le gaz à domicile. Aujourd’hui, ils sont 3,5 millions qui ont accès au gaz.

La nationalisation, en 2006, de l’industrie des hydrocarbures a eu pour résultat le progrès en Bolivie. Elle a permis au pays de multiplier les revenus des exportations de gaz national qui sont passés de deux milliards de dollars en 2005 à 31,5 milliards de dollars en 2016.

L’oligarchie locale a conspiré avec l’Ambassade des Etats Unis dans la nation Andine pour renverser le gouvernement dirigé par le Mouvement vers le Socialisme (MAS), mais elle a échoué.

Le gouvernement bolivien a été obligé d’expulser « l’administration US de mise en vigueur du médicament » (US Drug Enforcement Administration), l’Agence internationale US pour le Développement (USAID) et l’Ambassadeur US, pour leur ingérence dans les affaires intérieures du pays.

Selon des études, particulièrement celles produites par l firme des Consultants canadiens, pour les cinq prochaines années les prévisions des réserves de gaz naturel en Bolivie augmenteront à 17, 45 trillions de mètres cubes, et les niveaux de production seront quotidiennement au minimum de 73 millions de mètres cubes.

L’un des plus importants projets en cours dans le pays est la construction de la première usine de polypropylène et de propylène qui sera construite dans la province de Gran Chaco, située dans le sud de la Bolivie. Elle est une indication de l’industrialisation et de la diversification de l’économie nationale, à côté des projets de l’industrie du Lithium.

Le Président de la Compagnie, propriété de l’Etat, " Yacimentos Petroliferos Fiscales Bolivianos (YPFB), Guillermo Acha, a expliqué que l’usine de polypropylène créera au moins 1 000 emplois directs et environ 10 000 emplois indirects liés au complexe pétrochimique - soulageant ainsi le pays d’un des problèmes endémiques, le chômage. Les éléments du projet ont évalué l’investissement à plus de 500 millions de dollars.

L’Etat de plusieurs nationalités développe aussi des projets importants de la nouvelle génération énergétique, y compris la construction d’usines puissantes hydroélectriques à Carrizal, Cambari et Huacata ; l’extension de la Super Station de la puissance thermoélectrique, la génération de la puissance éolienne à la Ventolera ; la puissance solaire dans les Highlands, et des projets pour le développement industriel interne, et même pour l’exportation de l’énergie .

Indéniablement, la population de cette nouvelle Bolivie a vu s’améliorer son niveau de vie grandement, avec la construction de routes, d’hôpitaux, d’écoles, de centres sportifs. Des centaines de milliers de Boliviens ont accueilli avec des remerciements nourris l’Opération Miracle, le programme de recouvrement de la vue promu par Cuba et le Venezuela.

L’oligarchie locale pro-américaine poursuit ses plans pour récupérer le pouvoir, particulièrement celle de la ville de Santa Cruz de la Sierra , la capitale du département du pays le plus étendu, ou les complots pour renverser le gouvernement ont été préparés avec la participation de mercenaires étrangers.

Les mouvements séparatistes d’opposition ont aussi tenté sans succès de séparer les départements boliviens de Pando, Beni, Santa Cruz et Tarija ( connu comme « hall de la lune » en raison de l’ensemble de sa forme).

Ce n’est secret pour personne quand le 22 janvier 2006, Evo Moralés a assumé la responsabilité, nombreux étaient ceux qui ont estimé qu’il serait incapable d’aller au terme de son mandat présidentiel, et l’ont laissé seul pour agir avec succès. Cependant, le Président indigène de Bolivie est maintenant est celui qui a servi le plus longtemps à la tête de l’Etat du pays.

Pas un de ses prédécesseurs n’a été capable de s’assurer une victoire électorale à trois périodes consécutives, où il a maintenu un tel taux élevé d’approbation parmi les Boliviens.