"Les amis de Bahrein c’est pour quand ?" et "Triple veto doublé sino-russe sur la Syrie : Fin d’une conjuration, fin d’un unilatéralisme ?" du Quotidien d’Oran montrent à contrario que les écrivaillons de la presse algérienne algérienne otanienne à grand tirage ne sont pas représentatifs de l’opinion majoritairement anti-impérialiste du peuple algérien
La Syrie vit des moments dramatiques pour son peuple. Les combats touchent désormais les principales villes du pays, Damas tout d’abord puis Alep, la capitale économique de la Syrie. Par la frontière avec la Jordanie, entrent des dizaines de milliers de mercenaires(40 à 60 000 ces derniers jours, selon certaines sources) recrutés dans des pays comme la Libye et l’Afghanistan, nombre d’entre eux appartenant à des groupes terroristes.
Article d’Albano Nunes, membre du secrétariat du Parti communiste portugais pour Avante.
Une centaine d’intellectuels, d’artistes, d’universitaires et d’hommes politiques ont publié un communiqué appelant les institutions étatiques Turques, principalement le Premier ministre, le chef d’Etat-major et le ministre des Affaires étrangères à s’excuser auprès de la Turquie et de la Syrie, une déclaration signée également par plusieurs dirigeants du Parti communiste de Turquie (TKP).
Charlie Skelton nous offre dans The Guardian (dans la rubrique expression libre, notez le bien) un article d’une importance considérable dans lequel il dévoile soigneusement la mécanique propagandiste qui s’est mise en branle contre le gouvernement syrien.
Ce dernier est en effet aux prises avec un complot ourdi de longue date qui attendait seulement le moment opportun pour donner sa pleine mesure. Le soi-disant printemps arabe a été cette opportunité.
Quand les Arabes acceptent de dépecer la Libye, d’abandonner l’Irak aux pétroliers américains, de ne rien voir de la répression des chiites du Bahreïn, de cautionner la division du Soudan et d’oublier où se trouve la Palestine, il y a lieu de s’interroger pour qui roulent-ils. Depuis que l’Égypte, le Don Corleone de la Ligue arabe, a passé la main aux caïds du golfe Persique, la Ligue arabe a perdu ses principes fondateurs, ses valeurs et, donc, son âme.
Syrie : les supplétifs algériens de la propagande islamo-impérialiste à l’oeuvre dans la presse "moderniste"
"Si le régime de Bachar Al Assad est parvenu à desserrer l’étreinte à Damas où les rebelles ont réussi, mercredi dernier, à décapiter son organisation sécuritaire, il commence néanmoins à perdre la maîtrise des frontières.
L’Armée syrienne libre (ASL), formée de déserteurs et de civils armés, contrôlait hier le principal des trois postes-frontières avec l’Irak, selon les autorités (…)
Une fois Kadhafi tué et la Libye tombée dans l’escarcelle des Multinationales de la Françafric, de l’Eurafric et de l’Usafric, les mercenaires djihadistes financés par les théocraties saoudiennes et qataries ont été en partie transférés au Mali en lien avec le Mnla et surtout en Syrie pour y provoquer les bains de sang dont font état régulièrement les médias Occidentaux et Al Jazeera en accusant toujours l’un des derniers régime laïc (avec l’Algérie, même si ce dernier est Arabo-berbère et donc Africain) du monde Arabe.
Ferñent / Mouvement des Travailleurs Panafricains-Sénégal
bravo, le Parisien, tu viens de faire ta couverture avec des militants d’Al Qaeda présentés comme des héros de la liberté (« l’armée de l’insurrection », « le bras armé de la révolte »).
Dans une interview pour la radio La voix de la Russie que nous reproduisons dans nos colonnes, Thierry Meyssan revient sur les développements récents de l’opération de déstabilisation de la Syrie et la position du nouveau gouvernement français. Dans la continuité de l’ère Juppé-Levy-Kouchner, le Quai d’Orsay s’obstine jusqu’à présent à prendre la communication de guerre pour la réalité. Alors que la France ne brille que lorsqu’elle sait jouer de l’équilibre entre les grandes puissances, elle se prive de toute marge de manœuvre en s’enferrant dans un parti pris à courte vue.