... est-il vraiment nécessaire de rappeler que Monsieur Rebrab est aussi un pur produit du système que la rue rejette ?
Monsieur Isâad Rebrab a commencé à construire son empire dès le début des années 1990, grâce à un crédit providentiel de près de 200 millions de dollars mis à sa disposition par l’Etat, au moment même où le pays était financièrement étranglé par ses créanciers (2). Mais, l’essentiel de sa fortune a explosé démesurément sous l’ère Bouteflika malgré le fait que son journal « Liberté » s’était éloigné de ce dernier en 2003, prenant adroitement position pour ses opposants dans l’armée, auxquels il devait son ascension fulgurante dans les années 1990.