Ce 2 décembre, les travailleurs de la SNVI, sont sortis pour les mêmes raisons que le 3 novembre.
Les promesses qui leur avaient été faites, par les premiers responsables de l’entreprise, n’ont pas encore été concrétisées.
Après deux mois sans salaires, mais avec une plus grande détermination qui ne cache pas le sentiment que quelque chose de grave se prépare et qui peut mettre en danger leur avenir et celui du pays.
Faut-il rappeler que la SNVI a été le lieu où l’organisation de production industrielle a pris naissance en Algérie ? Elle a été le creuset où se sont forgées les premières compétences qui ont servi à la création de l’industrie mécanique nationale. C’est aussi le lieu où sont pratiqués, avec une maitrise totale et dans les modes opératoires les plus complexes tous les métiers de la mécanique. Brisant ce processus bénéfique pour l’indépendance réelle du pays, les responsables du secteur, aux plus hauts niveaux de l’Etat, ont opté pour la voie de la facilité. Ou plus exactement pour la voie de l’enrichissement facile et rapide des hommes d’affaires de tout acabit.
.
C.P.
03.12.15